Il embarquait ce vendredi à Orly pour Berlin pour y disputer ce week-end, une étape de la Coupe du monde U23. A pas feutrés, Pierre-Emile Beaudot grimpe peu à peu dans la hiérarchie des épéistes français. A Saint-Vallier, ses parents sont ses plus ardents supporters et suivent de près les performances de l’aîné, même si cette fois-ci, ils patienteront avant de connaître les résultats.

 

 

Ce week-end à Berlin, Pierre-Emile Beaudot, 19 ans, va tenter de bonifier ses excellentes performances de ces derniers mois sur les circuits nationaux juniors, internationaux U23 et seniors. Car aujourd’hui, l’épéiste valloirien « tire » haut, car d’après son papa Denis Beaudot, « son ambition est d’arracher une sélection en équipe de France juniors pour les championnats du monde ». Il lui faudra évidemment bien figurer en Allemagne et viser un podium voire carrément la victoire les 4 et 5 février prochains à Espoo en Finlande dans le cadre d’une Coupe du monde juniors.

 

La rage de vaincre

 

 

Licencié au club de Nevers et entraîné par Eric Grumier, le père de Gauthier Grumier médaillé de bronze à l’épée en août dernier aux JO à Rio, Pierre-Emile Beaudot, revient à son meilleur niveau, « celui de battre les meilleurs au classement dans ma catégorie et même certains seniors parmi les seize meilleurs français » expliquait-il à son entourage.

 

 

Actuellement en deuxième année de BTS en conception et réalisation de l’automatisme, également à Nevers, le jeune épéiste valloirien s’est construit un mental de compétiteur dès son plus jeune âge. A six ans au club de judo à Saint-Vallier avec M et Me Mohamed Zemzemi avant de découvrir l’escrime au cours des activités estivales au centre de loisirs des Mazilles et s’inscrire au club de Montceau-les-Mines avec pour maître d’armes Laurent Spiccoli. Toujours à la recherche de l’excellence, il intègre le club du Creusot, et, en minime, sous la houlette de Thierry Saulnier, il devient vice-champion de France en 2012. Sa progression le conduit ensuite à Nevers, un club avec deux cents licenciés.

 

« A Berlin puis en Finlande, Pierre-Emile sera coaché par des entraîneurs de l’équipe de France, indique sa maman. « Les portes s’ouvrent, à lui de saisir sa chance » poursuit son papa. Des parents fiers et qui le soutiennent moralement même loin du foyer.
Attention un épéiste peut en cacher un autre, enfin une autre puisque dans la famille Beaudot, Mathilde, 16 ans, est sur les traces de son frère.

 

Jean Bernard