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vendredi 17 février 2017 à 13:14

Manifestation – Collège Copernic à Saint-Vallier, les actions se poursuivent

Les professeurs solidaires des parents d’élèves



 

D’un côté un collège qui ne veut pas perdre une classe supplémentaire à la rentrée prochaine, de l’autre, Fabien Ben, directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN) qui n’entend rien changer à son agenda surchargé et ne pourra recevoir les représentants des parents d’élèves et ceux des professeurs pas avant le 8 mars prochain.

 

Pour l’heure, le dialogue se fait uniquement par voie de presse ou par l’intermédiaire des élus solidaires des actions menées à Copernic et notamment l’intervention du maire, Alain Philibert, à deux reprises auprès du sous-préfet d’Autun. « Quand il y a le feu à Saint-Vallier, il faut l’éteindre » a-t-il lancé à Eric Boucourt qui devrait appeler le DASEN a précisé le maire lors du conseil municipal ce jeudi soir.

 

Toujours est-il que le mécontentement à Copernic à Saint-Vallier ne fait que croître. Après une journée « collège mort » mardi dernier puis le blocage des grilles le lendemain, les professeurs de Copernic ont démontré, une fois de plus, toute leur détermination ce vendredi matin dans l’enceinte même du collège avec un rassemblement silencieux et une déclaration à l’intention de Fabien Ben.

 

Une déclaration pour contredire les propos du DASEN parus dans la presse et sur notre site. Extraits.

 

« M. Ben déclare beaucoup sans maîtriser réellement les chiffres et la réalité du terrain (…) Alors comment expliquer que les sept premiers collèges (Copernic serait le 8e plus favorisé du département…) du département aient une dotation supérieure à la nôtre ? (…) »

 

Sur les critères pris en compte dans ce classement et notamment la ruralité : « (…) à Copernic, de nombreux élèves sont issus des milieux ruraux (Mary, Mont-Saint-Vincent, Saint-Romain, Le Rousset, Gourdon, etc.) ; (…) leur besoin d’adaptation est grand et dans des classes de 30 élèves, nous ne remplissons pas cette mission d’accueil pourtant évidente et fondamentale pour le bien-vivre au collège (…) ».

 

Sur la non suppression d’une classe à la rentrée 2016 : «  (…) pourtant à la rentrée 2016, nous avons bien été contraints de supprimer deux classes alors que le collège perdait seulement quatorze élèves (…). Toutes les dérogations demandées ont été acceptées gonflant les effectifs et faisant dépasser largement le seuil de création d’une classe en 6e (…) ».

 

Sur quatre classes en 3e au lieu de cinq si le chef d’établissement le décide ainsi: « (…) Si nous faisons ce choix, les 3es seront plus de trente et un par classe (…). C’est impossible (…). L’analyse faite par M. Ben est incorrecte (…)».

 

En attendant, les professeurs de Copernic restent mobilisés et une délégation se rendra le 8 mars 2017 à Mâcon pour une audience avec Fabien Ben. Elle sera accompagnée des représentants des parents d’élèves a affirmé le président Stéphane Fel, « mais nous exigerons des garanties ».

 

Dans une motion présentée par le groupe majoritaire au conseil municipal du jeudi 16 février 2017 et adoptée à l’unanimité, « il est demandé le maintien de la 21e division pour la rentrée 2017 ».

 

Eteindre le feu, c’est possible mais si une braise persiste sous la cendre, gare au retour de flamme !

 

Jean Bernard

 

 

 

 

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Un commentaire sur “Manifestation – Collège Copernic à Saint-Vallier, les actions se poursuivent”

  1. cervap dit :

    en toute objectivité:
    1:
    je peux comprendre la plainte des professeurs et des parents d’eleves

    2:
    de mon temps on a toujours été plus de 30 eleves par classes, que se soit au college et en primaire
    seulement avec le respect des instituteurs et des professeurs, les cours se déroulaient de très bonne manière et sans problèmes
    les parents jouaient aussi le jeu et n’allaient pas « comander » les profs
    maintenant,ce sont les parents qui donnent tous les droit a leurs enfants
    plus personnes ne met de discipline dans son propre etablissement que se soi le proviseur ou le proviseur adjoint ou le CPE qui lui souvent malgré tout pense plus a etre « copain,copain » avec les eleves que faire regner une certaine discipline

    je pense moi tout d’abord que si ces regles etaient déjà respectées, on pourrait ensuite parler de l’enseignement des eleves.
    car au final, ce sont eux qui en patissent

    bonne journée