Que ferait-on sans la culture ? Non seulement elle permet, sous diverses formes, à chacun de s’ouvrir l’esprit, d’y puiser de nouvelles essences, de colporter des voies (oix) de manière subjective et, aussi d’apporter du réconfort sous toutes les formes. A l’association l’Abreuv’art des galipotes créée en septembre 2014 à Saint-Vallier, tout se conjugue dans une parfaite harmonie : « Nous proposons des temps de rencontre, de découverte et de partage intergénérationnel » rappelait Pascal Trentin, trésorier, à l’occasion de la remise d’un chèque aux restos du cœur à Montceau-les-Mines.

 

« C’est ce que j’appelle la culture humanitaire et solidaire ».

 

Ce chèque d’un montant de 960€ est le fruit des recettes du bœuf musical qui s’est déroulé le 31 mars dernier à l’ECLA. « Même Lionel, l’agent de sécurité a fait don de sa rémunération pour la soirée » précisait Pascal Trentin au cours de la réception qui a réuni tous ceux et celles qui ont contribué à la réussite du bœuf musical en faveur des restos du cœur.

 

Marie-Noëlle Tremeaud, présidente départementale des restos du cœur et Françoise Clinard, responsable du centre à Montceau-les-Mines remercièrent chaleureusement l’Abreuv’art des galipotes. « La culture et la solidarité fonctionne bien ensemble » se réjouissaient-elles. Car en Saône-et-Loire, ce sont 19 centres de distribution, 720 bénévoles, 7900 personnes qui ont bénéficié des restos du cœur cet hiver, plus de 500 000 repas distribués « grâce aux dons et de la générosité » soulignait Marie-Noëlle Tremeaud. Pour le centre de Montceau, les 960€ le seront sous forme de bons d’achats chez Leclerc.

 

L’Abreuv’art des galipotes a du cœur, une saine maladie qui fera dire à Christophe Dumont, adjoint au maire, en forme de conclusion : « La solidarité est contagieuse, espérons que personne ne puisse en guérir ».

 

J.B.