Dans moins de cent jours, le CIO (comité international olympique) désignera qui de Paris ou de Los Angeles sera le pays hôte des Jeux 2024. Les chances françaises sont grandes pour coiffer les Américains sur le fil mais la route encore longue d’ici la date fatidique.

 

A Saint-Vallier et notamment au collège Copernic, les élèves se sont pris aux Jeux à l’occasion de la journée olympique. « Paris est bien positionnée pour obtenir le JO 2024 » soulignait Bernard Ponceblanc, président du CDOS (comité départemental olympique et sportif de Saône-et-Loire), « et aujourd’hui, votre participation montre combien la jeunesse réclame les Jeux ». En effet, plus le soutien à Paris est démonstratif, plus les dirigeants des hautes sphères olympiques entendront le message.

 

 

Ce vendredi 23 juin 2017, sur le complexe sportif Altis (à proximité de Copernic), les élèves de 6e ont vécu une matinée dans la pure tradition des Jeux avec cérémonie d’ouverture, montée du drapeau avec l’Hymne à la Joie en fond musical, arrivée de la flamme par une athlète du collège, l’allumage de la vasque et la lecture du serment olympique en présence notamment de Fabrice Moreau, un Creusotin, membre du club d’aviron de Chalon-sur-Saône, plusieurs fois médaillés aux mondiaux et qui a participé aux JO à Londres. Tout un symbole en ce jour symbolique.

 

Les épreuves sportives avec pour thème « bouger, apprendre, découvrir » ont fortement impacté l’état d’esprit des collégiens qui ont « su porter haut les couleurs de notre collège » signalait la principale Sylvie Sabotier-Marx. « Copernic, c’est le sport à l’école ». Une flamme aux JO que Catherine Matrat, adjointe aux sports n’a pas hésité à faire briller avec souplesse dans l’épreuve d’haltérophilie (voir photo ci-dessous). Toujours montrer l’exemple !

 

 

Par ailleurs, en raison de la canicule des jours derniers, cette même journée olympique réservée aux primaires de Saint-Vallier, a été annulée. La date du 22 juin est remplacée par celle du mardi 4 juin 2017, même heure, même lieu. Il eût été dommage de s’en priver.

 

J.B.