Tennis à Saint-Vallier
Du rififi autour des courts !
Ce mercredi soir (à 19 h 30), le conseil municipal de Saint-Vallier va se réunir avec un ordre du jour très technique mais au milieu duquel se « cache » une question qui va soulever polémique.
Intitulée « Convention de mise à disposition des infrastructures des courts de tennis avec le CSL Tennis Fixation des tarifs d’accès au court n° 5« , cette question, anodine à première vue, est à l’origine de la démission en bloc, lundi soir, du conseil d’administration du CSL Tennis. Un conseil d’administration qui explique sa décision dans une communiqué que nous transcrivons ci-dessous, analyse que ne partage pas la municipalité que nous avons contactée et qui elle, explique ce choix !
Ce soir, une délégation du club viendra au conseil pour expliquer la position de ses dirigeants et demander des explications aux élus.
NDLR : nous avons volontairement désactivé les commentaires afin de ne pas interférer dans les discussions entamées par les différentes parties.
Cela étant, voici le communiqué du CSL :
« Le Conseil d’Administration du CSL tennis de Saint Vallier réuni ce soir lundi 03 Octobre pour une dernière fois a démissionné en bloc suite à la décision de la municipalité de mettre un court extérieur en régie municipale.
Cette dernière solution présentée par Monsieur le Maire fait suite à une affaire dont le début remonte à décembre 2008 ou certains membres du CA ont informés le maire de toute une série de problèmes crée par une seule personne monopolisant les courts avec ses enfants, faisant fi des règlements et des multiples avertissements et explications.
Ces faits s’éternisant malgré toute la bonne volonté des membres du conseil d’administration, tous bénévoles depuis de longues années, et qui sans cesse ont informé le premier magistrat de la commune, ont fait déborder la coupe déjà bien pleine.
Ne se sentant pas du tout soutenu par la municipalité qui propose de mettre un court en régie pour les habitants de Saint Vallier, (et en particulier pour cette même personne dont la justice a interdit la présence sur ces courts pendant 10 mois suite à des actes violents !), privant de recette toute une association sportive, les membres présents ce soir ont décidé quitter le club
.
Le groupement d’employeurs créé par les dirigeants de Saint Vallier et dont ce club est partie prenante et est le plus important en terme de temps de travail ,va se voir dans l’obligation de provoquer sa dissolution et mettre ainsi trois salariés sur la paille !«
Pour le CSL Tennis de Saint-Vallier
Le président
Daniel FAURE
Et la position de la municipalité
« La municipalité de St Vallier met gratuitement, depuis la création du CSL Tennis, des infrastructures : 2 courts couverts et chauffés, 3 courts extérieurs et un clubhouse, à disposition et les entretient.
Elle soutient aussi financièrement le club, via une subvention de fonctionnement annuelle. Toutes les conditions sont donc réunies pour que ce club fonctionne bien.
Jusqu’à ce jour un habitant de Saint-Vallier ne souhaitant pas adhérer au CSL Tennis, ne peut pas pratiquer ce sport sur la commune. La municipalité a donc décidé, en entente avec le club, de favoriser un accès au tennis pour tous, en proposant un accès à un court de tennis extérieur, géré en régie municipale (taxe horaire perçue par la commune).
Cette initiative ne pénalise pas le fonctionnement du club, puisque les courts ne sont pas systématiquement tous utilisés, et que le court placé en régie sera remis à disposition du club, pour toute manifestation officielle.
Les diverses procédures judiciaires impliquant des membres du CSL Tennis sont d’ordre privé, et la municipalité de St Vallier ne peut, en aucune façon, prendre parti pour l’un ou l’autre de ces membres.
De la même façon, les décisions de gestion prises par les dirigeants du CSL Tennis leur appartiennent, et sont donc, de leur entière responsabilité« .