« Depuis 1946, les mineurs se sont dotés de droits sociaux, dont le statut du mineur, dont le régime de sécurité sociale, que les tenants de l’ultralibéralisme, aujourd’hui au pouvoir, ne peuvent plus tolérer, tant ces droits sont toujours novateurs et exemplaires d’avancées sociales.

Mais les Français n’ont pas oublié ce que cette corporation a apporté au développement du pays au prix de la sueur et du sang et les tenants de l’ultralibéralisme le savent.

Alors, de réforme en réforme, les gouvernements successifs ont rogné peu à peu ce qu’est la spécificité du régime minier, initialement la prise en charge intégrale des soins. Cela leur était d’autant plus intolérable que malgré les difficultés liées à une démographie en baisse, les mineurs ont prouvé la viabilité du système : mais aussi sa capacité d’adaptation en ouvrant ses œuvres à l’ensemble de la population alors même que les bassins connaissent la raréfaction de l’offre de soins libérale.

Un nouveau coup de boutoir vient d’être porté au régime par le décret Bertrand conduisant à « sortir » les représentants des mineurs de la gestion de leurs assurances sociales en les intégrant au régime général ; conduisant aussi à geler les projets pourtant de nature à améliorer les prises en charges médicales et médicosociales dans les bassins.

Après l’abrogation en douce le 31 décembre 2009 de l’article 2-2’b qui permettait aux assurés de mieux accéder aux soins, c’est pendant la période estivale que ce gouvernement a promulgué la fin du régime. C’est vrai que cet état est plus familier des mauvais coups, du recul social pour mieux servir les facteurs de crise que sont les banquiers et les leaders du CAC40.

Il faut absolument abroger ce décret funeste et que s’ouvrent rapidement des négociations avec les représentants de la corporation minière.

C’est à cette fin que le groupe des élus Communistes et Républicains, Socialistes et Républicains, Radicaux de Gauche propose au Conseil Municipal de Saint-Vallier de voter le présent vœu« .