Ce mardi soir, s’est tenu l’avant-dernier conseil municipal de l’année.

 

Retour sur  une question posée par Denis Beaudot en fin de séance.

 

 

À l’heure des questions diverses :

 

Question de Denis Beaudot : « Pourriez-vous nous éclaircir sur la politique culturelle de la majorité municipale ? »

 

Denis Beaudot : « J’ai assisté à des événements culturels ces derniers temps…

 

 

Clash pendant la présentation de saison de l’ECLA, la programmation, le coût des spectacles m’interpellent. Le prix des places, comment remplir la salle dans ces conditions? J’ai assisté à l’assemblée générale des Galipotes où vous aviez décliné les invitations. On laisse partir cette association. Il y a un gros problème de la Culture. Une association créée sous l’impulsion de l’ancien adjoint à la Culture  qui a démissionné depuis et le programmateur de l’ECLA est parti. Je me pose la question : pourquoi Daniel Meunier a-t-il démissionné ? Le programmateur a été mis sur la touche ? et l’association s’en va sur Sanvignes ?

 

 

Quelle est donc la politique culturelle de Saint-Vallier ? »

 

Christophe Dumont : « Je me réjouis que Mr Beaudot s’intéresse à la Culture !

 

 

Cette politique a été présentée en commission et en conseil municipal. L’opposition a toujours validé. Avoir des spectacles de qualité a un coût, c’est une réalité ! Il faut des moyens que nous maintenons chaque année, voire  davantage cette saison !

 

 

Vous revenez en 2016 : la démission de Daniel Meunier, le départ du programmateur de l’ECLA et le départ de l’association sont des décisions personnelles et je ne reviendrai pas dessus.

 

 

La désaffection du public nous inquiète davantage. Les tarifs vous les avez votés. La fréquentation est en baisse depuis 2015. C’est lié à plusieurs facteurs.

 

 

On continue à se battre pour accueillir tous les publics. On ne veut pas réduire la voilure. Pour le reste, je n’ai rien à rajouter ! »

 

 

Denis Beaudot : « Je suis satisfait de vos réponses. »

 

 

Richard Taiclet : « Daniel  Meunier m’a autorisé à dire pourquoi il était parti.  C’est en raison de son désappointement suite à un article dans un média que vous financez ! 

 

 

Mr. Beaudot, c’est l’homme des brûlots ! Souffler pour faire des scandales ! On a toujours apprécié ce que faisait les Galipotes. On avait pensé racheter un local aux Gautherets. Ne nous faites pas un procès des Galipotes. Des activités ne correspondent pas au lieu (ECLA). »

 

 

Denis Beaudot : « Je ne suis pas le sponsor officiel du journal dont vous parlez. Vous me reprochez d’être aux Galipotes ? La municipalité est absente. »

 

 

Richard Taiclet : « Allons au fond des choses, venez aux spectacles, contribuez à la saison culturelle … Mais vous voulez que ça ne marche pas ! »

 

 

Denis Beaudot : « On avait une association qui ne coûtait rien ! »

 

 

 

Alain Philibert : « L’ECLA est reconnu par le Conseil Départemental et le Conseil Régional. Suite à la présentation de saison, j’ai eu honte. Il y avait nos financeurs. J’étais choqué qu’on puisse intervenir comme cela. C’était indigne de la part de responsable d’association. Les artistes attendaient en loge. Ce n’est pas normal !

 

 

Le travail effectué par les Galipotes, on a dit que c’était du bon boulot ! On a essayé de trouver des solutions. Mais pour se mettre d’accord, il faut être deux.

 

 

J’ai reçu le programmateur dans mon bureau. Il m’a dit : je vais demander une disponibilité de 6 mois. Puis, il a prolongé de trois ans. Je n’ai pas à m’opposer !

 

 

Nous ne sommes pas des couards, des pleutres, des poltrons … On a jamais insulté les élus que nous sommes. On a une famille, des enfants,… C’est honteux et indigne !

 

 

La première qualité, c’est le respect !

 

 

L’association a bénéficié de la gratuité de la salle de l’ECLA, mise à disposition d’un technicien, d’un SIAP, … ce qui correspond à la somme de 12182€. J’ai du mal à entendre que la municipalité n’a rien fait !

 

J’ai pu lire récemment que les Galipotes sont heureux à Sanvignes, Sanvignes est heureux, tout le monde est heureux ! Tant mieux !

 

 

Le dossier est clos. »

 

 

J.L Pradines