Ce lundi soir, le maire Alain Philibert, entouré des élus municipaux, recevait les forces vives à l’Espace Culturel Louis Aragon pour la traditionnelle cérémonie des vœux.

L’ECLA affichait « Complet » pour cette soirée et ce n’est pas sans humour que le maire a demandé aux nombreux présents s’ils ne s’étaient pas trompés car il n’ y avait pas de spectacle de prévu !

 

 

 

Alain Philibert remercia donc chaleureusement l’assemblée puis lança la projection d’un film vidéo réalisé par une entreprise professionnelle. Un film promotionnel où il est montré les qualités et les points forts de la ville : « Saint-Vallier, une ville où il fait bon vivre ! », suivi par un diaporama retraçant les travaux effectués, les animations réalisées en direction des scolaires, de la jeunesse, de la petite enfance, des seniors, de l’activité du centre social et les événements sportifs et culturels de l’année écoulée ainsi que les projets pour 2018.

 

 

 

Puis, le maire reprit son costume de maire et entonna un discours teinté de politique. Un discours sur la difficulté de la fonction, de l’évolution du rôle de maire depuis ces dernières années. Un monologue qui au passage ne manqua pas de tacler le président Macron.

 

 

« L’évolution de la fonction et du rôle de maire m’interpelle : la baisse des dotations, le manque de moyens, l’abandon des territoires, des services publics amputés,… la loi NOTRE, trop de technocratie, …, les normes pesantes, la lourdeur administrative,…

 

 

Que dire du mépris du président Macron au congrès des maires et depuis qu’il est dans la difficulté il a besoin des maires pour organiser le grand débat ! 

 

 

Et que dire de l’intolérance : de l’individualisme qui prend le pas…

 

 

Il ne faut plus de chant du coq, plus le klaxon du boulanger, plus les cloches de l’église,… Pour clore sur ce point, il cite Voltaire : « La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède. »

 

 

 

Les maires ne sont pas écoutés. Pour conserver la chirurgie de l’hôpital Jean Bouveri, personne n’a écouté l’avis des 44 maires … pas écouté, pas reçu !

Il prend à témoin  le commissaire de police en citant les chiffres sur les effectifs des agents : en 2000, le commissariat comptait 120/130 hommes pour n’en compter que 70 en ce début 2019. (cherchez l’erreur!)

 

 

 

La difficulté des maires est parfaitement illustrée par les chiffres qui suivent : 1200 maires ont démissionné depuis 2014, 50 % des maires ne se représenteront pas en 2020 pour les prochaines municipales.

 

 

« Malgré tout, les maires bénéficient encore de la confiance des citoyens. Il faut plus de pouvoirs aux élus locaux. »

 

 

 

Pour pallier au vieillissement de la population de Saint-Vallier, le maire n’y va pas pas par quatre chemins. Il demande aux valloiriens de prendre leurs responsabilités. « Il faudra passer moins de temps devant les écrans et passer plus de temps sous la couette ! »

 

 

« Malgré toutes ces évolutions, les épreuves nous rendent plus forts. Je ne retiendrai que le meilleur, le respect des engagements animé par la vision de notre ville où chacun pourra trouver sa place. »

 

 

 

J.L Pradines