Comme toutes les semaines, retrouvez le billet d’humeur de section P.S. de Saint-Vallier :

« L’imposture est trop énorme pour ne pas la condamner. En effet, celles et ceux qui se demandaient encore pourquoi Nicolas SARKOZY souhaitait attendre Février 2012 pour se déclarer officiellement candidat à la présidence de la République, ont eu la réponse cette semaine grâce à son discours de Toulon : Tout simplement parce qu’il n’en a pas besoin.. Pis, cela serait un désavantage.

Pourquoi en effet, ne pas poursuivre ses déplacements Présidentiels ( estimés par la cour des comptes à 90 000 € le déplacement ) , pour fustiger la gauche devant un public choisi par les sections UMP voisines, le tout financé par les deniers de l’ Etat. C’est à dire nous.

Cette posture est donc doublement critiquable, car non seulement elle permet au candidat de bénéficier pleinement d’une stature présidentielle, mais elle donne en plus le sentiment que le Président est adulé par tout un public et ce à chacune de ses sorties.

Ceci conforte les dires de François HOLLANDE qui a toujours pensé que Nicolas SARKOZY « est un mauvais Président mais reste un bon candidat », qui plus est aidé par des moyens étatiques que les autres candidats n’auront pas.

Mais la supercherie ne réside pas que sur la forme, mais également sur le fond. Rappelons tout de même qu’il y a trois ans, dans la même ville, Nicolas SARKOZY ( Président de la République – faut il le préciser pour plus de clarté ? ) avait alors fustigé le capitalisme financier, appelant à une moralisation de la finance tout en refusant l’austérité et appelant à la soumission des marchés… Quel sarcasme que revenir symboliquement dans la même ville pour reconnaître que les « Français ont peur » face à une crise qui n’a pas été canalisée et surtout face à un monde financier qui continue à rire et « siffler sur nos têtes ».

Est ce un aveu d’échec ? Que nenni !! Seulement une attitude pour le candidat SARKOZY qui s’engage en des mots à peine voilés, à faire mieux que le Président SARKOZY… A vous de décider quand cette imposture se terminera.

A méditer… »