« Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remord pour le présent et une confiance positive et inébranlable dans l’avenir« . Dans son discours, prononcé lors  de la traditionnelle réception des voeux, Alain Philibert, le maire, n’a pas pu éviter d’évoquer la situation générale du pays mais là n’a pas été le sujet central de son discours.

Un discours axé sur la ville, émaillé de chiffres éloquents : 82 naissances en 2011, 170 nouveaux arrivants, 35 mariages, 1 300 élèves scolarisés (représentant un budget important puisque la commune consacre 760 € pour chacun, chaque année), 460 nouveaux électeurs au 31/12/2011 (« du jamais vu, que se passe-t-il donc en 2012 , » s’est-il interrogé, amusé), 7 333 inscrits pour 9 300 habitants, 70 commerces, 120 associations, 140 équivalents temps plein travaillant pour la commune, une centaine d’entreprises, mais aussi 530 chômeurs dont 156 non indemnisés et une centaine de personnes inscrites à la Banque Alimentaire (ce qui a fait dire au maire : « La misère s’est installée aussi à Saint-Vallier ») Mais tout n’est pas noir car la ville continue de travailler pour l’avenir avec un investissement de 1 million d’euros en 201, efforts d’investissements en faveur de l’attractivité de la ville qui payent puisqu’elle compte 422 constructions d’habitations en 22 ans dont 24 pour la seule année dernière.

« L’année 2011 devait être « utile aux français » avait assuré le Président de la République lors de sa présentation de ses derniers vœux télévisés il y a 12 mois de cela. La France devait renouer avec l’emploi. Un an plus tard, nous constatons une extension du chômage de masse – 30 000 chômeurs supplémentaires pour le seul mois de novembre sur une hausse de 140 000 depuis le début de l’année 2011« . Un état de fait qui n’a pas épargné la commune d’où la pensée du maire à tous ceux qui ont perdu leur emploi, à ceux que la précarité guette…

Mais un discours aussi très volontaire, tourné vers l’avenir : « tout est encore possible. L’humanité a déjà surmonté de nombreuses catastrophes. Il faut pour cela reconstruire. La richesse d’un pays réside dans le travail humain, dans la capacité de ses femmes et de ses hommes à s’associer librement et à créer, à inventer, à produire… » Et les échéances à venir, de mai et juin, sont pour lui : « un temps démocratique important où chaque citoyen aura à faire un choix en 2012. C’est en bouleversant radicalement la vie politique de notre pays que les collectivités territoriales, les classes populaires et les citoyens retrouveront leurs places… »

Placer l’humain et les citoyens au cœur de l’action, refuser la domination du capital financier sur le travail, lutter contre la précarité, garantir à chaque personne le droit de se soigner, de s’éduquer, de se loger et de travailler… sont les voeux de M. Philibert qui conclut : « Puisse 2012 revêtir toutes les couleurs de la fraternité… »

Une réception, qui se tenait salle Raymond Devos, à laquelle participaient les membres du conseil, les représentants des associations et des forces vives de la ville mais aussi Jean-Paul Meunier, conseiller général de Toulon-sur-Arroux en ami, le commissaire de police Jean-Michel Brevet, etc.

Réception illustrée par une projection reprenant les grands thèmes locaux évoqués ci-dessus :