Un spectacle débordant de poésie …

 

Le spectateur, témoin des divagations d’un personnage, un clown interrogatif,  qui tire une corde, la corde où sont attachées ses contraintes, le lien qui le relie au monde ?

 

Au début du spectacle, le plateau est vide, nu. Il se peuple au fur et à mesure, de pianos, de tous les formats, reliés à chaque nouvelle apparition par une corde, qui ferait le lien entre… ou serait l’attache, le cordon ombilical, …

 

Une naissance, une vie, la réalisation d’un être… Un itinéraire de vie ?

La rencontre d’un personnage face à lui-même, à son double, à son alter égo ?

 

 

En tout cas, la mécanique fonctionne… La poésie s’invite largement et le spectateur largue vite les amarres pour embarquer et suivre les péripéties proposées.

 

 

Un spectacle qui va encore évoluer au fil des semaines de travail.

La première devrait voir le jour à Nanton…

 

« Au début rien – un grand espace où tout peut exister, vivre et mourir. Puis une être arrive, qui se démène avec on ne sait trop quoi ou qui… Elle tire un piano. Elle tire encore et encore, à moins que cela ne soit le piano qui la traîne… »

 

 

J.L Pradines