Saint-Vallier : Dernier conseil municipal de la mandature.
Une ambiance tendue.
Ce jeudi avait lieu le dernier conseil municipal avant les élections de mars prochain. Si l’ordre du jour chargé devait faire une large part au débat d’orientation budgétaire ; le contexte actuel a influencé le conseil qui s’est déroulé dans une chaude ambiance avec une salle comble.
Dans son propos liminaire, Alain Philibert explique que cette mandature « se termine par deux inquiétudes dans deux entreprises du basson minier, Eolane et Konecranes ». Alain Philibert précise qu’il était présent lors de la rencontre organisée par les salariés de l’entreprise : « J’étais présent auprès des salariés, comme nous l’avons toujours fait ».
Concernant le dossier Konecranes : « Derrière l’entreprise il y a les sous-traitants, le groupe scolaire qui vont souffrir ». Alain Philibert lit alors une lettre du préfet. Cette lettre, prouve, selon Mr Philibert, que même le préfet n’a pas été mis au courant en temps et en heure.
Mr Philibert se fend alors d’une attaque envers Mr Beaudot : « Quand vous envoyez un communiqué à la presse, il faut être sur de ce que l’on a écrit (…) regardez dans les médias ou dans les 80 revues municipales depuis 2000, tout est relaté on a parlé d’économie sur notre territoire (…) Mr Beaudot on ne vous a jamais vu dans une manifestation pour soutenir les entreprises locales (…) Chez Eolane, je pensais voir Mme Lonak ; on pourra me dire qu’il y a le travail mais c’était à 12h45 (…) On voit bien où nous mène la politique libérale défendue par Mr Beaudot (…) lorsqu’on se sert d’une fermeture pour sa campagne je trouve ça ignoble ». Le Maire énumère également les différentes rencontres qu’il a réalisées avec les différents préfets depuis l’an 2000 et avec les différents chefs d’entreprises.
Denis Beaudot répond : « Je vois que nous sommes dans une page politique et pas dans un conseil Municipal (…) Vous dites que vous avez fait des rencontres (avec les différents préfets) mais qu’est ce que ça donne ? Il faut voir le bilan Mr le Maire. »
Mme Lonak prend alors la parole sur le sujet des entreprises. Elle explique que, dans son activité professionnelle, elle entend œuvrer pour la défense des entreprises locales. Elle reproche à Mr Philibert que l’opposition ne soit pas forcément mise au courant des différentes invitations adressés aux élus : « J’ai été invité au MECATEAM Cluster en tant qu’ambassadrice de la French Fab, sans ça on est pas au courant ».
Alain Philibert insiste sur le fait qu’il se « bat pour la ville de Saint-Vallier »
Denis Beaudot réagit : « Les effectifs de la mairie ont baissé et vous avez eu la CGT sur le parvis de la mairie »
Alain Philibert : « Vous savez pourquoi ? »
Denis Beaudot : « oui, nous avons eu des bruits »
Alain Philibert : « Vous n’avez que des bruits »
Le débat concerne ensuite les aménagements du centre bourg :
Mr Mentré explique que « il est sorti des différents commerçants que rien de ce qui avait été demandé n’a été respecté (…) mettre des poubelles devant un commerce… »
Alain Philibert répond qu’il s’agit de la politique de la Communauté de ne plus mettre de conténaires particulier dans les centres villes
Suite à ces premières passes d’armes, l’ordre du jour peut commencer (voir article suivant)
Si l’introduction de ce conseil municipal est très vite montée en intensité. Le débat d’orientation budgétaire sera également le théâtre de vifs échanges. Le conseil se terminera par deux question diverses de Thierry Mallot qui ferons également débat.
La première question de Mr Mallot concerne « une benne blanche cadenassée installée devant la Mairie ». Mr Mallot exprime ainsi « une inquiétude de la population ».
Alain Philibert regrette que cette question « n’élève pas le débat ». Il explique alors que cette benne est présente pour permettre aux services d’y « déposer les archives éliminables de la ville ».
La seconde question de Mr Mallot concerne dans un premier temps la démocratie participative. Il estime que la politique municipale a été « terne et insipide » et qu’elle n’a pas écouté ses administrés. Il revient sur les outils de démocratie participative qui existent, il explique qu’ils sont complètement dénaturés car « il est plus facile d’organiser des vides greniers, bruler des sapins porter des masques que de tenter de créer une osmose entre le pouvoir et les administrés ». Il estime que « pour les communistes, écouter c’est perdre du pouvoir ». Il revient sur sa proposition de création d’une « commission santé » que la majorité « ne soutient pas ».
Madame Lucien répond sur la démocratie participative, elle explique ainsi qu’elle pensait que la population allait participer avec force. Mais elle ajoute que si les demandes des habitants sont des considérations festives « c’est très bien ». Mr Lecoeur abonde également en ce sens. Mr Laroze répond à Mr Mallot sur la question de la commission santé : « On n’en veut pas de cette innovation », il reproche à Mr Mallot de soutenir la position de l’ARS : « Nous soutenons le CODEF » affirme Mr Laroze.
Mr Mallot répond : « Je soutiens le CODEF, mais vous verrez qu’ils portent des positions décalées ; les hospitaliers n’en veulent pas ».
Richard Taiclet répond également à Mr Mallot : « Je réagit à l’anticommunisme primaire de Mr Mallot, l’emprunte du PC sur ce conseil municipal n’est pas crédible, si nous avions les comportements que décrit Mr Mallot le conseil n’aurait pas suivi (…)C’est ridicule et cela correspond à ce qu’a été Mr Mallot ».
Alain Philibert prend alors la parole pour contester vivement les adjectifs « ternes et insipides ». Il explique qu’il a rencontré beaucoup de ses administrés lors des manifestations organisées à Saint-Vallier.
Le maire actuel conclut enfin en remerciant l’ensemble du conseil ainsi que les différents services municipaux : « Même si nous nous sommes chamaillé je voudrais tous vous remercier pour le travail accompli ».
3 commentaires sur “Saint-Vallier : Dernier conseil municipal de la mandature.”
Mr Mentré explique que « il est sorti des différents commerçants que rien de ce qui avait été demandé n’a été respecté (…) mettre des poubelles devant un commerce… »
Sauf que ce n’est pas comme cela que ça marche Mr Mentré.
Lorsque l’on veut démontrer quelque chose, il faut faire référence à une étude sérieuse.
1- nombre de commerçants consultés
2- nombre de commerçants défavorables aux travaux réalisés.
3- nombre de commerçants favorables au projet réalisé.
4- exprimer le nombre en pourcentage pour chacun des deux cas.
5- réaliser un constat ou un retour d’expérience
6- ensuite envisager un plan d’actions
Lorsque l’on a fait tout cela, là on peut se permettre de critiquer.
Avec des arguments solides et non pas comme vous le faites car ça ne veut rien dire.
Oui mais le problème reste le même malgré tout …..
Quel problème ? rien n’a été démontré.