Ce mardi soir, à la salle René Rousseau, se tenait la dernière réunion publique d’Alain Philibert. Pour l’occasion un peu plus de 130 personnes s’étaient déplacés.

Alain Philibert commence son intervention en insistant sur le fait « qu’une campagne, c’est difficile, mais ce sont les six années qui suivent qui le sont le plus ».  Dans cette introduction, le Maire actuel répond à certaines critiques de la part de ses concurrents. En effet, il revient sur la présence d’un certain nombre de retraités dans son équipe. Il estime qu’une majorité municipale doit avoir des personnes très disponibles, notamment car « aujourd’hui beaucoup de réunions se déroulent en journée ». 

« Etre élu, ce n’est pas un titre honorifique (…) c’est 60/70 heures de travail par semaine (…) l’an dernier j’ai assisté à plus de 1000 réunions ». Alain Philibert accentue ainsi le besoin de disponibilité pour exercer la fonction de Maire ou d’Adjoint.

Le Maire actuel rappelle qu’il est élu depuis 1989 et que son premier poste était celui d’adjoint aux sports. Il porte ainsi, pour lui, un héritage de 30 ans de vie politique sur Saint-Vallier, un bilan qu’il entend mettre en lumière :

« Voici ce que nous avons fait en 30 ans :

• La piste d’athlétisme
• Les deux courts couverts de Tennis
• Le club house vers le collège
• L’ECLA
• La nouvelle poste
• Le relais de service public aux Gautherets
• Restaurant scolaire aux Bois Francs
• Espace Raymond Devos
• Maison médicale
• Epicerie sociale
• Parvis de la Mairie
• City Stade aux Gautherets
• Et des rénovations

Il y a également les travaux en cours :

• Maison âge et vie
• La fibre… »

Pour Alain Philibert ces réalisations sont de la responsabilité de la majorité municipale depuis des années et c’est cette « transformation » de la ville qui fait office de bilan.

 

Outre le bilan, le candidat définit son projet comme « réaliste et réalisable ». Il estime ainsi que, étant au sein de la CUCM, le partage des compétences est un élément important qui doit être pris en compte. Aussi rejette-t-il l’idée d’un candidat concurrent de « sortir » de la CUCM. Une sortie qui obligerait la ville à reprendre à son compte un nombre important de compétences.

 

Alain Philibert entend s’appuyer sur un bilan financier : « Notre ville est l’une des mieux gérées du département ». C’est ce bilan qui lui permettrait de pouvoir investir, en cas d’élection, 1,9 Millions d’euros par an.

 

Différents colistiers prennent alors la parole. C’est le moment de présenter quelques éléments du projet mais également de répondre à certaines attaques. Danielle Gosse assure que le repas des ainés sera maintenu tout comme les visites de convivialités : « Ces visites existent, certains candidats ne semblent pas être au courant ».  Christophe Dumont revient quant à lui sur les rénovations des cours d’école : « Pour certains c’est du gaspillage… pas pour moi ».  Daniel Meunier explique que la situation actuelle de la RCEA, à savoir un engagement de calendrier sur la fin des travaux, est « du au gros travail des élus de gauche ».

 

Danièle Lucien revient sur le thème du développement durable. Elle assure que, de part une politique « zero phyto » et les décisions concernant l’éclairage publique ; Saint-Vallier développe une politique écologique : « L’éclairage nocturne c’est mauvais pour tout le monde ».

 

Christophe Dumont reprend la parole, il rappelle que  « les bourses au permis, les bourses BAFA, le pass’culture… cela existe déjà ».

 

Alain Philibert conclut alors la réunion. Il rappelle que lors de ces élections il y a « deux listes que l’on peut qualifier d’extrême droite » et « une liste où on y trouve de tout ». Il estime ainsi que « la vraie équipe, elle est ici ». Pour appuyer son discours, il compare la composition d’une liste municipale à une équipe de rugby : « Vous pouvez avoir les meilleurs individualités, ce n’est pas cela qui fait une équipe ». Il rappelle également qu’il y a 266 entreprises sur le territoire de la ville, ainsi que 2600 emplois. Ces chiffres allant à l’encontre des attaques qu’il reçoit.

 

Enfin, Alain Philibert revient sur la campagne : « Je trouve que les campagnes sont de plus en plus dures ; la méchanceté, la malhonnêteté, les mensonges, les provocations… c’est très petit, c’est même indigne (…) on essaye de tuer Philibert mais la bête est solide, je me battrai pour faire gagner cette équipe ».

 

Lors de cette dernière réunion, l’équipe d’Alain Philibert a voulu montrer une confiance dans son bilan et dans son projet. Le candidat s’est félicité du nombre de personnes présentes. De plus l’équipe a cherché à répondre directement ou indirectement aux attaques des différents concurrents. Rendez-vous dimanche !