Saint-Vallier : Konecranes
Un texte lu par un ancien salarié de PPM, qui a travaillé 20 ans au sein de l’entreprise...
P.P.M ce lieu que je connais tant,
Pour y avoir été pendant plus de vingt ans
P.P.M, un sigle , trois lettres
Qui sans tarder se firent connaitre.
Et bientôt, de nombreuses et belles machines
Furent produites, dans la nouvelle usine
Des premières draglines, aux autoportées
Combien d’engins furent ici inventés ?
Mais hélas, l’heure de gloire passée
L’on vit moult repreneurs aux portes s’amasser
Tous intéressés par l’imposant savoir faire
Qui permit de produire le célèbre Stacker
Ils firent peu de cas de l’important personnel
Et commencèrent sans vergogne leur coupe au scalpel
Allant même, oh infâme punition
De notre chère Usine, en changer le nom
S’ensuivirent les prétendus plan de sauvetage
Dont les salariés subiront les dommages.
L’effectif, perdant à leurs yeux toute valeur,
Fut sacrifié, apportant son lot de malheur.
Aujourd’hui, après tant de sacrifices,
Vous voilà désormais au bord du précipice.
Nous sommes ici avec vous pour maintenir l’emploi
Refusant du profit, d’en subir la loi !
Un commentaire sur “Saint-Vallier : Konecranes”
Merci monsieur de ce témoignage, tout est dit ou presque.
Nous souhaitons tous que les dirigeants se voient contraint d’appliquer la loi, ce qui peut paraître étonnant de le dire comme ça mais c’est bien ce qui se passe.
L’usine doit rester, peu importe le repreneur, et les emplois doivent être maintenu pour le bien-être de toute l’économie locale et l’avenir des salariés. L’avocat des salariés a bien insisté sur le fait qu’il n’existe pas de bon plan social et qu’un chèque ne remplacera jamais un emploi.