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mardi 7 juillet 2020 à 17:05

Saint-Vallier : Konecranes

Un texte lu par un ancien salarié de PPM, qui a travaillé 20 ans au sein de l’entreprise...



 



 

 

P.P.M ce lieu que je connais tant,

Pour y avoir été pendant plus de vingt ans

P.P.M, un sigle , trois lettres

Qui sans tarder se firent connaitre.

 

Et bientôt, de nombreuses et belles machines

Furent produites, dans la nouvelle usine

Des premières draglines, aux autoportées

Combien d’engins furent ici inventés ?

 

Mais hélas, l’heure de gloire passée

L’on vit moult repreneurs aux portes s’amasser

Tous intéressés par l’imposant savoir faire

Qui permit de produire le célèbre Stacker

 

Ils firent peu de cas de l’important personnel

Et commencèrent sans vergogne leur coupe au scalpel

Allant même, oh infâme punition

De notre chère Usine, en changer le nom

 

S’ensuivirent les prétendus plan de sauvetage

Dont les salariés subiront les dommages.

L’effectif, perdant à leurs yeux toute valeur,

Fut sacrifié, apportant son lot de malheur.

Aujourd’hui, après tant de sacrifices,

Vous voilà désormais au bord du précipice.

 

Nous sommes ici avec vous pour maintenir l’emploi

Refusant du profit, d’en subir la loi !

 

 

 






Un commentaire sur “Saint-Vallier : Konecranes”

  1. Lecocodu71 dit :

    Merci monsieur de ce témoignage, tout est dit ou presque.
    Nous souhaitons tous que les dirigeants se voient contraint d’appliquer la loi, ce qui peut paraître étonnant de le dire comme ça mais c’est bien ce qui se passe.
    L’usine doit rester, peu importe le repreneur, et les emplois doivent être maintenu pour le bien-être de toute l’économie locale et l’avenir des salariés. L’avocat des salariés a bien insisté sur le fait qu’il n’existe pas de bon plan social et qu’un chèque ne remplacera jamais un emploi.