Les représentants de Konecranes France ne se sont pas présentés à la table des négociations au rendez-vous de ce mercredi matin fixé à  9h30.

 

La direction n’apprécie pas la présence de Stackers en dehors de l’enceinte de l’entreprise ainsi que l’accueil réservé à la DRH hier.

Finalement, les négociations ont pu reprendre dans le courant de la matinée, mais en visio…

 

En fin de journée, l’avocat des salariés Ralph Blindauer laissait entendre qu’on n’était pas loin, pas loin d’un accord même si la négociation bute encore sur plusieurs points.

Les discussions sont âpres. La direction agite le spectre du document unilatéral.

« Ils font un pas en avant, puis deux pas en arrière. Un plan social, ça coûte entre 30 et 50 millions d’euros. On ne peut pas comparer la situation de Saint-Vallier et de Vernouillet (site de Konecranes fermé en juin 2019). Et c’était avant la crise du COVID, disons avant -guerre !

Ici, c’est après-guerre… Il faut prendre la mesure du préjudice encaissé par les salariés. On peut bien avoir le meilleur plan social, on sait qu’il y en a qui vont rester sur le carreau. Il faut payer les dégâts ! »

 

 

Dans les points qui bloquent, il y a la prise en compte de la retraite complémentaire dans les actions de reclassement. Concernant l’indemnité supra-légale, on peut progresser. « Peut mieux faire ! », ajoute Ralph Blindauer.

 

L’avocat indique que les salariés sont dans de bonnes dispositions. Il n’y aura aucun dérapage. Par contre, si la direction veut le clash, ça sera de leur responsabilité. « S’il faut faire un voyage en Finlande, comme nous l’avons fait avec les salariés de Vernouillet lors d’une assemblée générale des actionnaires, on le refera ! »

 

Le bras de fer est engagé.

 

Pour l’heure, les négociateurs de Konecranes France font leur rapport à la direction générale en Finlande.

 

Quels seront les retours et la nature de la feuille de route pour les jours à venir ?

 

 

J.L Pradines