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mercredi 15 juillet 2020 à 05:42

Montceau-les-Mines : l’Eté à Montceau

La Compagnie « à l’envers de soi » pour une lecture musicale



 



 

 

Entre le 15 et le 23 juillet, le groupe lecture « Les Hauts Parleurs » de la Cie à l’Envers de Soi présentera  une lecture musicale, sur les sentiers de l’Enfance, « Neverland », un texte de Timothée de Fombelle,

 

Depuis plusieurs mois, les six lectrices, Cathy, Françoise, Marie, Isabelle, Marie-Claude et Mylène, accompagnées  de Jean-François Damezin au piano, répètent et mettent en action ce texte de Fombelle.

 

Le groupe a recréer un décor qui illustre le retour dans une maison d’enfance. Une partie de chasse à l’Enfance… d’où l’on revient tout éclaboussé d’émotions, de ressentis et d’odeurs, …

 

« Le Hauts Parleurs Tour’ » débutera par le parc du Petit bois, le mercredi 15 juillet à 20h 00…

 

 

Martine Sénéchal, la metteuse en scène nous confie :

 

« La Cie « à l’envers de soi » réinvente ses espaces de jeux et propose un projet poétique et citoyen de lectures musicales, sept dates du 15 au 23 juillet, dans le cadre de l’Eté à Montceau. 

Nous venons de traverser et vivre un scénario hors du commun depuis mars 2020.

Chaque citoyen a vécu ce moment plus ou moins bien….avec ou sans jardin…avec ou sans enfants à la maison…

 

En tant qu’artiste, le confinement a été un grand bouleversement, après une période où le cerveau se met en mode endormissement…

Si les artistes ont besoin parfois d’isolement, de solitude pour créer, ils se nourrissent de rencontres, d’expériences humaines…

Puis un jour, un matin, le cerveau se réveille, écoute tout autour, tout proche, dans son périmètre, son quartier…Il entend, ses voisins, les seniors…

On parle , de chaque côté d’une haie, d’une clôture ou d’un portail…Les langues s’activent autour des souvenirs d’enfance parce que l’on ressort les cartons de photos…puis on se lance dans les activités que l’on avait oublié…on sort les boîtes à boutons, on partage avec les enfants des jeux redécouverts…En quelque sorte, une « régression » ?

Rester dans son propre périmètre, avec le temps qui s’étire, c’est aussi  un retour aux grandes vacances de notre enfance, en attendant de partir en vacances ou pas, de trouver des activités, redécouvrir l’utilité des objets, des matériaux qui nous entourent, fabriquer….Et la tête se met en mode souvenirs…des flashs, des sensations , des émotions, des odeurs…

ET LA LECTURE….Et je découvre une pépite….Neverland de Timothée de Fombelle…A fleur de peau , à fleur de larmes …des mots de l’enfance, des ambiances universelles qui réveillent nos souvenirs…

Tout va très vite, une place de village, un tilleul, des bancs…et pourquoi ne pas partager cette lecture avec un public….et créer un espace pour évoquer nos souvenirs…et derrière les mots , il y a la musique, le piano…

Et c’est ainsi que naît l’idée d’un théâtre nomade…

 

On nous parle de mobilité du public mais est ce que cela fonctionne ?

C’est à nous artistes d’aller vers les gens, nous avons tous une grande estime pour les habitants de nos quartiers, de nos villages, alors allons-y ! »

 

Chaque représentation sera suivie d’un verre de l’amitié, des échanges, des envies de chacun…

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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