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lundi 6 février 2012 à 06:56

«Humeur du lundi» (section PS de Saint-Vallier)

N’oubliez jamais





Comme toutes les semaines, retrouvez le billet d’humeur de section P.S. de Saint-Vallier :




« Loin de la campagne électorale qui occupera notre espace d’expression pendant quelques semaines, nous voudrions évoquer la situation Européenne et plus particulièrement la montée du radicalisme en Hongrie. Viktor ORBAN, premier ministre Hongrois et dictateur en herbe, se plaît à se cacher  derrière les apparats du bon père de famille, protecteur, qui prône le christianisme et se dit « plébéien » c’est à dire homme du peuple. Un Hongrois de base, qui revient au pouvoir pour le bien-être du peuple Hongrois.  Il ne révoque pas le terme « populiste » évoqué par le journaliste du Monde lors d’une interview réalisée la semaine dernière.  Il veut juste le bonheur de son peuple, en dénonçant directement les systèmes démocratiques Européens qui ont conduit à une liberté trop grande qui a elle-même engendré le surendettement des nations et l’appauvrissement des peuples.


C’est bien cela le populisme. Se tromper de cible, tromper sur la réalité, tromper le peuple. Se tromper d’avenir.
Mais cette monté  extrémiste a de mauvais relents. Nous avons souvent eu l’occasion de rappeler que les crises économiques  étaient très souvent à l’origine des grands conflits mondiaux et meurtriers. Par exemple, la grande crise de 1929 a contribué à la montée du nazisme en Allemagne en un temps où la diffusion de l’information était plus lente, où les économies nationales étaient moins interconnectées  et donc où la prolifération des effets négatifs étaient de bien moindre importance.


Soyons donc extrêmement vigilants à ce que le passé ne remplace pas notre futur.  N’oublions jamais notre passé récent et soyons très vigilants à ne pas voir la montée du nationalisme aux quatre coins de l’Europe. Nous sommes les premiers à regretter le libéralisme  économique Européen ainsi que la toute puissance financière, mais nous ne devons jamais tomber dans le piège des discours faciles fondés sur l’enfermement économique et la peur de l’autre.


N’oublions jamais que « Là où le sang a coulé, l’arbre de l’oubli ne peut grandir ».


A méditer… « 






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