Même s’il  s’appelle Léger, même s’il a choisi les tournesols pour couverture de sa production, Jean-Michel n’est pas à l’honneur pour sa peinture mais pour ses photographies, prises pendant et après le 1^er confinement.

 

 

Un livre, un recueil, une publication, un voyage, un itinéraire, qui est le reflet de Jean-Michel Léger et  le résultat d’une situation sanitaire bien particulière.

En effet, lorsqu’en mars 2020, le président Macron annonça le confinement de la population française… Et c’est là  que tout a commencé…

 

Durant cette période, Jean-Michel mit à profit ce petit temps de liberté d’une heure autorisée pour une balade quotidienne dans un rayon d’un kilomètre du domicile.

 

« Sans prétention », comme il aime à le dire, Jean-Michel s’est mis à faire des photos, à emprisonner des images sur des sujets, des thèmes qui n’avaient pas forcément attiré son attention auparavant. Une nouvelle vision, celle du confiné qui profite de son heure de sortie pour planter son objectif sur la nature, les détails d ’une construction, un paysage, …

 

Durant cette période, il a mis sur les réseaux sociaux le fruit de ses clics, puis a créé un groupe « l’Oeil du confiné ».

« Les membres ont apprécié les photos, la démarche. Ça m’a encouragé !  Et j’ai continué après le déconfinement ! »

 

Puis, l’envie de sortir un bouquin est arrivée. « Pourquoi pas ? »

« J’ai donc  demandé aux membres du groupe de se prononcer et de voter pour leurs photos préférées. J’ai retiré les 55 photos les plus choisies pour les 55 jours de confinement. »

 

« Les photos ne sont pas retouchées ! » précise Jean-Michel. Elles sont agrémentées de courts commentaires, légendées ou apportent une information spécifique.

 

Depuis, le déconfinement et le reconfinement, Jean-Michel poursuit ses sorties photographiques. Il a pris le virus et se prend à rêver qu’il y aura sans doute une suite à cette première parution.

 

Pour l’heure, en raison du contexte sanitaire, il n’est pas facile d’organiser un événement pour une sortie plus officielle. Alors, pour se procurer « L’oeil du (dé)confiné », il suffit de se rendre sur facebook : l’oeil du (reconfiné)et de prendre contact avec l’auteur.

 

J.L Pradines