Les nouvelles se suivent et les questions demeurent : après la démission du conseiller Rémi Vaillot, Daniel Laroze, conseiller délégué à l’intégration des handicaps a été remercié. Il a été relevé de sa délégation.

Daniel Laroze a souhaité nous rencontrer ce jeudi soir pour s’expliquer et faire part de ses impressions, de ses sentiments et de ses intentions.

 

Comme il le souligne, c’est Alain Philibert qui l’avait sollicité pour venir sur sa liste lors des élections municipales de 2014 et c’est en toute confiance et motivé qu’il était reparti pour un 2ème mandat à ses côtés.

Il s’est vu confié une délégation « Intégration des handicaps ». Une mission pour laquelle il a déjà fourni un travail conséquent. En effet, il s’est mis en situation avec une personne handicapée, et a recensé dans tous les lieux publics de la commune, les problèmes posés pour des personnes porteurs de handicap. Il a fait le constat, proposé des solutions et noté ses observations, le tout illustré par de nombreuses photographies. Un travail qu’il a mené avec sérieux et soucieux d’obtenir des résultats. L’accès aux commerces a également fait l’objet d’une étude.

 

Malgré cet investissement, le conseiller éprouve des insatisfactions.

« Un petit groupe dont je faisais partie a décidé d’alerter Christophe Dumont  sur le fonctionnement de la gouvernance qui ne nous satisfaisait pas. (pas d’adjoint à la com, par exemple, lenteur du traitement des dossiers, …) ».

Il a été décidé de tout remettre à plat en bureau municipal.  « On souhaitait un fonctionnement autre ».

Puis, c’est tenu la commission 3. Pas de problème.

« Puis la commission 4, où il m’est reproché d’avoir eu une attitude inadaptée et déplacée pour un élu. En conséquence, le 22 janvier, je reçois un mail du 1^er adjoint m’informant du retrait de ma délégation. »

Il explique : « La séance n’était pas encore ouverte, l’opposition pas encore arrivée, j’ai salué les présents en levant et agitant les mains. Je n’ai rien fait de mal. J’aime travailler dans la bonne humeur, dans une ambiance détendue. On n’a jamais perturbé le fonctionnement de la commission. C’était comme d’habitude. Pour avoir de vrais échanges, pas besoin de rigidité ! J’ai toujours travaillé comme ça ! »

 

Quelques jours plus tard, il a reçu un recommandé, l’arrêté officialisant le retrait de sa délégation, signé de C. Dumont.

« Je suis sonné. Je me sens attaqué. Je ne comprends pas qu’on me reproche ma bonne humeur !

Je suis évincé sur un rapport écrit. Par qui ? Et un rapport qu’on n’a jamais vu! On ne nous a pas demandé notre version. C’est vraiment une gestion particulière !

Sur le coup, je n’y est pas cru. J’ai cru à une blague. On n’est pas à la maternelle ou dans une cour d’école, avec deux heures de colle si tu n’es pas sage !

On m’a tiré dans le dos. Je me sens humilié ! »

 

Il poursuit : « Mais je ne démissionnerai pas. Je vais faire un petit break, quelques temps, voir et observer l’évolution des choses.

J’ai envoyé une lettre de contestation au 1^er adjoint. Pas de nouvelle !

J’ai reçu des messages et des appels de soutien.

Je suis un pro-Philibert. C’est certain. J’ai toujours eu le plus grand respect pour Alain Philibert. C’est mon 2ème mandat. On ne m’a jamais rien reproché… »

 

 À suivre…

 

 

J.L Pradines