Au cours d’un point presse, David   Swiatek a tenu à apporter des éclaircissements sur sa situation au sein du conseil municipal et les mesures dont il a fait l’objet.

En effet, il a écopé d’une sanction posée par le 1^er adjoint Christophe Dumont, le privant ainsi de sa délégation aux sports.

 

David Swiatek était parti aux dernières élections sur la liste d’Alain Philibert et avait été nommé adjoint aux sports.

Il s’avère que l’adjoint a fait l’objet d’un rapport suite à son attitude lors d’une séance de la commission 4, selon un rapport écrit.

Il tient à défendre sa place, son statut au sein de cette assemblée. Il certifie qu’il ne démissionnera pas et ira jusqu’au bout pour avoir de réelles explications.»

 

« Depuis l’absence du Maire, Alain Philibert, c’est C. Dumont qui a pris les rênes de la ville. Le fonctionnement a changé.

On a créé un groupe de plusieurs conseillers qui ambitionne d’être plus proche de la population et des dossiers, de mettre en route et de travailler sur les projets de la ville, sur les dossiers de subventions, …  et on a rencontré le 1^er adjoint pour lui exposer nos vues. Il a écouté mais rien ne s’est passé.

 

1. Swiatek aime être sur le terrain. Alain Philibert lui avait confié la mission d’une présence forte sur le quartier des Gautherets, d’être à l’écoute de tous les publics afin de restaurer le dialogue.

 

« Il est vrai que je suis un pro-Philibert. J’aime ses convictions. Après Marcel Bouteloup et Alain Philibert, on a eu deux hommes à l’écoute et d’une simplicité exemplaire. Si Alain n’était pas reparti, je ne me serai  pas présenté. »

 

Le mercredi 20 janvier, D. Swiatek est convoqué par C. Dumont pour un entretien. Le 1^er adjoint dit ne pas accepter les choses dites en décembre sur sa politique et sa conduite des affaires. « Pour nous, c’était juste une conversation, une aide possible, un travail d’équipe, pour faire avancer les dossiers. Seul on veut, ensemble on peut !

»

 

Il semblerait que C. Dumont reproche également à D. Swiatek sa décision de partir pour les élections départementales. « Il  n’y avait personne. Philibert, Dumont ne partaient pas, j’ai dit, dans ce cas, je suis partant. Il faut être présent dans ses instances. Il me reproche ma décision. »

 

Puis vint l’heure du bureau municipal. « On est passé devant un tribunal. Dumont avait passé ses directives. On m’a reproché d’avoir demandé un véhicule pour livrer les colis aux personnes âgées et pour les semaines d’astreinte. »

« Le B.M terminé. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… 

Mais J’ai bien senti que les balles n’allaient pas tarder à siffler !

Depuis, C. Dumont est agressif. Le pouvoir lui a fait tourner la tête, avec son travail de prof en plus, la mairie,… Maire, c’est un travail à plein temps ! »

 

Et arrive la fameuse commission 4 : « transition écologique et patrimoine », présidée par Françoise Saborin.

« On est content de se retrouver, surtout en cette période difficile du COVID, dans la bonne humeur. La séance se termine, on sort, le groupe se retrouve à l’extérieur… On discute. 

Le jeudi, je reçois un message de C. Dumont, qui m’annonce le retrait de ma délégation. »

 

1. Swiatek demande une réunion du groupe majoritaire ou des membres de la commission 4 pour avoir des éclaircissements sur ce qui a motivé cette décision de retrait.

Depuis, rien.

 

« J’étais sur une semaine d’astreinte. Je ne pouvais donc plus assurer. Rendez-vous est pris pour le dimanche pour remettre au 1^er adjoint le téléphone, les passes,… Je m’y rends avec Rémi Vaillot et Daniel Laroze. On a essayé de causer. Dumont monte sur ses grands chevaux. Rémi essaie.

Je continue : cette belle mairie a toujours été guidée par de belles personnes. Toi, tu n’es pas de gauche. C’est lamentable. Tu n’as même pas le courage de nous répondre.  C’est une vengeance politique et personnelle ! »

 

Puis, le 27 décembre, réception d’un recommandé officialisant le retrait de la délégation aux sports à laquelle D. Swiatek a répondu par un courrier recommandé à C. Dumont et au préfet pour contester cette décision qu’il juge arbitraire.

 

« Je me suis senti trahi par une personne inondée de vengeance. S’il a soif de pouvoir, ce n’est pas sur Saint-Vallier. C’est un coup monté. C. Dumont est la marionnette du DGS ! On m’a interdit de dialoguer avec les agents, de discuter avec le personnel de la commune. Je salue toutes ces personnes qui dans la situation actuelle sont indispensables ainsi que les bénévoles qui oeuvrent pendant la crise.

Je suis un pro-Philibert.  Alain Philibert m’a fait confiance, je dois être digne de  cette confiance.

Effectivement, je suis sans filtre ! Mais à l’écoute… Je suis respecté et je finirai mon mandat. En aucun cas je ne démissionnerai.

Celui qui doit démissionner, ce n’est pas moi ! Qui sème le vent, récolte la tempête ! »

 

J.L Pradines