Communiqué :

Les récents événements qui sont venus entacher la vie municipale à Saint-Vallier m’interrogent sur la gouvernance de la municipalité et sa direction.

Mais, avant toute chose, j’ai pu observer le retour en politique d’Alain Philibert, ce qui semble impliquer que son état de santé se soit amélioré, et je ne peux que m’en réjouir. Au delà de nos désaccords politiques, il y a des choses bien plus importantes qui sont la santé et, plus généralement, la vie.

Concernant cette lamentable affaire de démission et retraits de délégation de plusieurs conseillers municipaux, j’ai lu avec grand intérêt la position du parti communiste dans son communiqué du 07 février dernier. J’avais déjà soulevé, lors de la campagne électorale, des problèmes récurrents d’arrêts de travail et de demandes de départ des salariés, qui posent, il est vrai, un réel problème de service public. Des erreurs de recrutement sont possibles ; mais cette direction des services, contestée et contestable, a été mise en place par la majorité municipale et confortée après les dernières élections. J’invite donc le parti communiste à aller au bout de son raisonnement et à se placer en opposant municipal.

Aussi, j’ai appris de la part du groupe dominant de la majorité municipale que des « propos injurieux » ont été tenus lors du dernier conseil municipal. Je le déplore évidemment, ce genre d’attitude n’est pas digne de nos représentants, mais compte tenu du contexte tendu au sein de l’équipe, je comprends mieux la demande de huis-clos qui a été faite à l’époque.

J’ai pu constater lors des vœux de la municipalité que la diffusion vidéo était désormais un moyen de communication maîtrisé à Saint-Vallier, et j’espère donc que le prochain conseil municipal bénéficiera lui-aussi de ce progrès et sera diffusé en direct sur le net, comme le font de nombreuses communes aujourd’hui. Pour reprendre le parti communiste : « Seuls des actes concrets et une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques permettront aux citoyens et aux citoyennes d’avoir à nouveau confiance dans leurs élus ».