Association « Les Mazilles » (Saint-Vallier)
En cessation de paiement, dans un premier temps...
En cessation de paiement, dans un premier temps…
Moins 100 000 euros de subventions en 3 ans, un déficit prévu de 45 000 euros d’ici le mois d’août… vendredi soir, le conseil d’administration de l’association des Mazilles, la mort dans l’âme, a décidé de se déclarer en cessation de paiement. La notification officielle devant parvenir au tribunal de Chalon-sur-Saône, dès le début de cette semaine.
Pour Thierry Laudet, président, Rafael Freniche, trésorier, Angélique Chevrot, secrétaire, la décision a été d’autant plus difficile à prendre que l’association emploie 11 personnes dont 5 permanents.
Une association qui s’inquiète aussi du point de vue de la formation à la citoyenneté des enfants qui était un des axes de son action.
Thierry Laudet, président
Les raisons de cette situation sont multiples.
Pourquoi ?
En plus de la baisse des subventions, vient s’ajouter le refus des communes environnantes, dont des enfants profitent des services de l’association, d’apporter un soutien ; qu’il soit financier ou seulement logistique : secrétariat, transport etc.
A ce stade, il n’est pas inutile de préciser que, l’année dernière, 184 enfants de Saint-Vallier ont fréquenté le centre de loisirs, 81 enfants de Montceau, 11 de Pouilloux, 6 de sanvignes et 38 autres en tout venant d’autres communes du secteur.
De gauche à droite : Christine Clément, Richard Taiclet et Rafael Freniche
Des chiffres à rapprocher d’un autre ; celui de la participation de la ville de Saint-Vallier pour le site des Mazilles : 220 000 euros par an.
Et demain ?
Impossible de répondre puisque la décision appartiendra au tribunal qui peut décider soit de nommer un administrateur ou tout simplement décider que l’association est liquidée purement et simplement.
Richard Taiclet, premier adjoint au maire de la ville, a assuré que les bénévoles avaient l’entier soutien de la municipalité, allant même jusqu’à préciser : « il n’y a aucune défiance vis à vis du CA et nous sommes prêts à vous défendre si l’association venait à être attaquée ».
A suivre…
Annabelle Berthier
3 commentaires sur “Association « Les Mazilles » (Saint-Vallier)”
Il faudrait juste préciser ! si l’association ne tient que par les subventions municipales et qu’elle s’occupe essentiellement des enfants de st vallier alors la ville seule pourrait etre responsable. Ne pourrait il pas s’agir quelque part d’un détournement de procédure ou de responsabilité? La ferme des mazilles etant la partie extra scolaire de la municipalité. Rappelons que la loi 29 juillet 1993 oblige à un commissaire aux comptes dans le cas l’association perçoit annuellement d’une collectivité locale, une subvention d’un montant supérieur à 150000 euros … ici 220 000 € sans compter les autres types de subventions, terrain, locaux, personnels etc donc rien de nouveau pour le maire.
La question soulevée par Montceau news est délicate. Surtout pour le devenir des salariés. …
Bonsoir,
Comment peut on croire que les villes précitées qui utilisent les services des « MAZILLES » ne peuvent trouver au prorata de la fréquentation des enfants 45 000 €, quand on voit les dépenses somptuaires faites sur la Communauté Urbaine ?
Est ce POLITIQUE ?
(Certainement encore un coup de la DROITE qui dirige toutes les communes qui envoient leurs enfants au « MAZILLE ») !!!
Peut être faut il revoir aussi les dépenses du « PERSONNEL », il ne devrait pas être trop difficile de trouver une solution sérieuse autour d’une table.
Messieurs MATHUS et LAGRANGE, PHILIBERT qui s’indignent toujours de ce que fait le gouvernement, auront certainement à coeur de ne pas priver les enfants de leur commune !
Affaire à suivre, j’espère que mes concitoyens vont interpeller ces maires lors d’une prochaine réunion municipale.
Bonsoir,
Si le commentaire de LAURENT est « pertinent »;
(si l’association ne tient que par les subventions municipales et qu’elle s’occupe essentiellement des enfants de st vallier….)
ce problème SEMBLERAIT relever uniquement de la municipalité de St VALLIER et devrait donc être débattu publiquement lors d’une réunion minicipale.
C’est surtout l’avenir du personnel qui est en jeu.Il va bien falloir trouver une solution en toute TRANSPARENCE.