Saint-Vallier : dernier conseil municipal de l’année
Alain Philibert remet les pendules à l’heure
Dans ses propos liminaires, le Maire, Alain Philibert a tenu à faire quelques mises au point concernant le communiqué de Benjamin Adam paru dans la presse, appelant au rassemblement de samedi devant la maison médicale suite à la suspension du Dr Musat.
« Lorsque l’on fait un communiqué, il faut travailler et ne pas raconter n’importe quoi. Ce texte est une suite d’inepties, de mensonges et de contre-vérités qui remet en cause les élus, les agents et les professionnels de santé.
La différence entre un communiqué et ce que je vais vous dire, c’est la vérité ! »
Le maire s’étonne qu’à aucun moment il ne soit fait allusion au numérus clausus.
« La municipalité serait responsable du manque de médecins ». Le Dr Musat a été suspendue, je n’ai été prévenu ni par l’Ordre des Médecins ni par l’ARS.
Lorsqu’il est écrit que la mairie n’a pas voulu embaucher le mari du Dr Sahin, le Maire reprend : « Autre mensonge, nous avions envoyé en stage de formation son mari pendant six mois, payé par la collectivité, et ce monsieur n’a pas voulu du CDI qu’on lui proposait. En 25 ans, je n’ai jamais vu quelqu’un qui refusait un CDI à la mairie ! »
Concernant le coût de la maison de santé : «Elle a été construite pour un montant de 13 millions d’euros sans concertation avec les soignants », indique le communiqué.
Le Maire remet les pendules à l’heure : « L’ensemble a coûté 14 millions d’euros. La SEMCODA a investi cette somme pour la maison médicale, les logements, la résidence seniors, les bâtiments de la pharmacie, du dentiste, du magasin d’optique,… On a fait 50 réunions pour ce projet, en concertation avec les professionnels de santé qui ont exposé leurs demandes aux architectes, et après on a construit ! »
Quand je lis qu’on ne fait rien, ça me met en colère !
L’auteur de ce communiqué est jeune, inexpérimenté, il doit apprendre mais on n’a pas le droit de mentir ! »
Benjamin Adam, colistier de Samuel Brandily sur la liste « Saint-Vallier avec vous » aux dernières élections municipales et vice-président de l’association des jeunes médecins généralistes de Bourgogne était présent et a pu s’exprimer lors d’une interruption de séance.
Il a convenu qu’il s’était sans doute un peu avancé sur certains sujets, sur d’autres il avait fait un compte -rendu d’expériences vécues (demande d’être reçu en mairie).
Puis, la conversation s’est normalisée et tout le monde est bien conscient des difficultés engendrées par cette suspension : 1000 patients désemparés qui se retrouvent sans médecin !
Pour conclure ces échanges, A. Philibert a rappelé qu’il était prêt à recevoir quiconque lui demanderait un rendez-vous pour l’installation d’un médecin, même le 24 décembre à minuit !
J.L Pradines