Comme l’avait annoncé le Maire lors du Conseil Municipal du 23 février, la ville a décidé de racheter l’auberge de la Saule. Alain Philibert avait indiqué que le plan de financement serait dévoilé lors du prochain conseil, c’est à dire, le 6 avril. Ce point figurait donc en treizième position de l’ordre du jour.

La ville va donc acquérir un bâtiment de 200m2 à usage commercial, une propriété totale de 9252m2. C’est un bien important, un cadre exceptionnel qui confirme l’attractivité pour y développer un projet d’envergure.

 

Le plan de financement prévisionnel pour l’acquisition de ce bien, hors frais notarié, est le suivant :

→ acquisition immobilière nette vendeur : 300 000€
→ DETR 2022 : 90 000€ (30%)
→ auto financement : 210 000€

 

Rafaël Freniche lit la lettre de Claude Vermorel, absent ce soir.

« Il se réjouit de cette bonne nouvelle » et rappelle son rôle qu’il qualifie de lanceur d’alerte avec la création de l’association Sentinelle 1905.
Il précise que cette association sera dissoute lorsque la vente sera finalisée.

« Chacun a fait sa part de travail … »

Le Maire revient sur le coût et rapporte la somme au prix de vente du m².

Cet achat représente 24€ par habitant de St Vallier

« Je trouve que cette affaire a fait couler beaucoup d’encre, que d’inepties. Je me suis très peu exprimé sur ce dossier et je vais conclure …
Je suis pragmatique. Je préfère ça aux grandes idées, aux beaux discours, contre ces coups médiatiques, ces monologues. Faire parler de soi n’a pas d’intérêt. Qu’on parle de la ville… »

 

Denis Beaudot souhaite prendre la parole mais le Maire lui fait remarquer qu’il conclut et que « personne ne parle après le maire, c’est la règle ».

 

À ce moment, les élus d’opposition quittent la salle.

 

Le Maire poursuit : « Pour moi, ce n’est pas une victoire. Nous avons acquis un bâtiment intéressant pour nos habitants. Ce n’est pas une victoire collective . Pour jouer collectif, il faut jouer dans la même équipe avec les mêmes méthodes. Et ce n’est pas le cas.
« J’ai lu,…Que dire de ces mots, « Combat, un long combat… Des mots qui entraînent le conflit, la haine, l’intolérance… Il ne peut pas y avoir de débat, d’échange ni de transaction. Si on avait continué, dans 20 ans on y serait encore.
Ce vote n’est qu’une étape. La travail commence… Il y aura des projets à mettre en place… des études, les demandes de subventions, les appel d’offres, ; les travaux, …

Je préfère cela à un long combat qui ne mène à rien…

Les grandes décisions municipales ne se prennent pas dans la rue, ni sur la place, ni sur le kiosque mais dans les salles de réunion et se finissent dans le bureau du Maire.

Qu’a proposé l’association , à part l’expropriation ? Et il s’accapare l’achat de ce bâtiment !

Je me suis peu exprimé. Il faut savoir rester humble… »

 

Le compromis sera signé ce lundi 11 avril.

 

J.L Pradines