« 55 ans que le « centre aéré » accueille généreusement les enfants de Saint-Vallier et des communes environnantes. La Municipalité à l’origine de la création du service en 1972, sous l’impulsion de Marcel Bouteloup, a construit les bâtiments actuels. Puis en 1985, la mairie a complété l’offre de Loisirs en créant la ferme d’animation éducative.

La forme associative à l’époque ne gênait personne, au contraire, elle permettait une souplesse de gestion appréciable, le maire en était le président et le conseil d’administration était composé de conseillers municipaux et d’enseignants. Pour se mettre en conformité avec la loi Sapin du 29 janvier 1993, la Municipalité décide de donner son autonomie à « l’association centre aéré Municipal » qui devient en avril 2002 « l’association des Mazilles ». La municipalité ne siège plus qu’à titre de membre de droit au CA, mais une convention est mise en place pour lier l’association à des obligations en contrepartie du financement.

Les parents n’ont jamais perçus le changement et pensent que le centre de loisirs est toujours municipal ! Il n’y a pas de bénévoles mis à part les membres du Conseil d’administration et l’importance du budget et du nombre d’employés font plus penser à un service Municipal ou à une PME qu’à une association.

Depuis 2006 cette association survie à une succession de crises mais qui peut encore croire qu’il s’agit d’une simple association comme les autres ?

Des millions d’euros d’argent publique ont été investis dans ce projet certes ambitieux, mais d’un bénéfice indéniable pour les enfants de nos communes. « La ferme des Mazilles » est un conservatoire grandeur nature des savoirs et savoirs faire du monde rural que par ailleurs les politiques défendent en théorie dans leurs objectifs de préservation de l’environnement.

La CFDT défend les projets d’action éducative ambitieux pour les enfants, car ce n’est pas à Eurodisney qu’ils apprendront à lire un paysage ou à faire du Miel. Dans le monde merveilleux de Disney  on cultive en « champ ouvert » ; les haies on les arrache ! Et tant pis pour la biodiversité, elle continuera d’exister dans les livres…

Pourquoi les communes environnantes, dont les familles sont « utilisatrices » de cette structure, ne se regroupent-elles pas pour créer un lieu d’accueil pour tous les enfants ?

Messieurs les responsables politiques le projet mérite votre attention, dépassons les querelles de clochers. Ne laissons pas la commune de Saint-Vallier isolée face à cette difficulté de gestion et trouvons un compromis territorial digne de la solidarité dont nous avons toujours fait preuve !

La CFDT assure le conseil d’administration de son soutien et s’engagera activement au côté du personnel pour défendre leurs emplois. »