Le maire Alain Philibert entouré de plusieurs élus de la majorité a accueilli  ce mercredi le préfet Yves Seguy, ainsi que le sous-préfet d’Autun, Jean-Baptiste Constant pour une visite de la commune, de ses structures et prendre connaissances des projets de la municipalité.

Alain Philibert souligne l’honneur et le plaisir de recevoir le préfet.

« Depuis 2000, j’ai reçu 10 préfets. C’est toujours un moment important de recevoir les représentants de l’État. On ne parle pas trop de Saint-Vallier qui est pourtant la 7ème ville du département et la 3ème de la CCM. L’Education, le sport, la jeunesse, les personnes âgées sont nos priorités.

Saint-Vallier a une particularité : depuis 1947, la ville n’a connu que trois maires en 76 ans : Jean-Marie Chalot, Marcel Bouteloup et depuis 2000, moi- même. Quand on est maire à Saint-Vallier, on ne part plus ! »

Alain Philibert rappelle que l’hôpital est sur Saint-Vallier.

Il se félicite du maintien de la classe à l’école Jules Ferry et la reprise d’activités sur le site de Konecranes.

Le Maire informe sur  les différents jumelages avec l’Allemagne, la Pologne, l’Italie, la Croatie et le dernier avec Liévin.

Il expose les projets de l’auberge de La Saule, les projets immobiliers OPAC et Habellis sur le quartier des Goujons, la micro-crèche aux Gautherets…

Les manifestations et animations de cet été, le festival des Queulots Folies, et le départ de la première édition du Tour de l’Avenir Féminin le 28 août.

Le préfet Yves Séguy souligne le plaisir qu’il a de venir à la rencontre des élus de la ville. « Nous cultivons la démarche du « aller vers » pour prendre connaissance de votre équipe, de vos projets, pour sentir les choses. Que devient le territoire après l’histoire minière et industrielle ? Comment le territoire rebondit ? Quelle est sa capacité de résilience ?

Il faut prendre la mesure de cet écosystème : proposer des logements, des services, des lieux où il fait bon vivre, pour habiter, travailler. Il faut qu’on soit au rendez-vous dans ce bassin de vie, prêt à se développer en dehors de l’axe du Val de Saône. Il faut donc veiller au dynamisme. On a beaucoup à faire pour promouvoir le territoire pour ne pas être exclu de cette dynamique.

Dans cette volonté de réindustrialisation et de souveraineté nationale, l’État doit jouer   le rôle d’un formidable coup d’accélérateur grâce à divers programmes (le fonds vert par exemple).  Il faut gérer nos capacités en terme de transition écologique.

Il faut donc repenser les aménagements  et les rendre plus pertinents .

L’attractivité est un sujet quotidien. Ce sont le travail et le sérieux qui intéressent les différents acteurs portés par des valeurs.

Alain Philibert poursuit : « on prépare demain. Saint-Vallier est une ville à la campagne. Un territoire avec des atouts : le TGV, la RCEA, … Notre souci est de valoriser le territoire, la ville, la CCM, le département.

Concernant l’hôpital, le préfet indique que l’on doit s’interroger sur un nouveau modèle qui prenne en compte la disponibilité des personnels, les évolutions technologiques et les coûts de fonctionnement.

La Saône et Loire est une petite France avec sa diversité du territoire

Puis, le groupe s’est dirigé à l’auberge de La Saule, la ZAC des Goujons, l’ECLA, la RPA et la crèche.

Concernant l’auberge de la Saule et son devenir, les élus exposent le projet : réaliser une grande salle de réception pour accueillir 300 personnes, des locaux pour les associations dans la partie basse. Avec les 87 chambres, aménager des logements d’urgence, des chambres pour les jeunes travailleurs et pour les personnes qui louent la salle de réception, …

« On lance les études cette année », précise le Maire.

Le préfet est satisfait de cette visite, de la découverte de la commune, de ses équipements et des projets portés par  la ville, tournés vers l’avenir. Chaque partie, consciente du virage à effectuer pour aborder d’une manière positive et dynamique le 21ème siècle et ses défis.

J.L Pradines