Le Festival des Queulots Folies a bien démarré en affichant complet pour le spectacle d’ouverture « L’ île au trésor » lors de la soirée d’inauguration vendredi.

Ce samedi, la règle a été respectée : les spectacles rencontrent le public, les spectateurs sont nombreux aux différents rendez-vous.

À  l’ombre, dans le parc des tilleuls, à la fraîche pour « Les Marres Mots »  par la Cie Brode Fata. Des contes et des comptines… De courtes histoires prennent vie dans la bouche de la conteuse et dans sa gestuelle, en créant de multiples univers où se conjuguent sensations et émotions.

Sous la halle couverte, la Cie La Trappe à ressorts  a présenté « La tente d’Edgar »…  Un OPNI, Objet Public Non Identifié, une tente autonome, quasi un cabinet de curiosités,  donne l’occasion à Edgar de présenter et de livrer son univers aux spectateurs…

Il exploite le livre de sa Tante, dans lequel elle raconte ses tours de tricherie au poker… et Edgar en profite pour exposer ses tours de magie, décalés, dans un esprit totalement burlesque et dans une veine théâtre de rue.

Entre deux coups de soleil, il était toujours possible de se désaltérer au food truck « Saveurs Papilles Antilles » et à la buvette solidaire du FJEP Gus Circus.

La batucada de l’école municipale de musique sous la direction de David Durot a rythmé et accompagné les spectateurs pour se rendre sur les lieux des spectacles.

Une déambulation intimiste avec le cirque Botte-cul : les plus chanceux ont pu vivre  une expérience unique en assistant  à l’un de spectacle les plus petits au monde … en prenant sans doute… quelques risques !

Sans oublier un petit détour aux ateliers de l’école de cirque Gus Circus, du centre social l’Agora, de la bibliothèque, …

Un passage à la Rêvothèque… à l’abri, dans une ambiance chaleureuse, vivre des expériences, une invitation à la rêve-lexion, un espace où le temps ne se mesure plus ni ne se perd, mais il se savoure tout simplement…

Pour se reconnecter à l’imaginaire et se laisser flotter dans les airs, rien de tel que de monter sur le manège de contrevent… Un tapis volant en équilibre avec un piano. C’est déroutant, poétique et enivrant…

Et pour finir cette journée, le spectacle de la soirée, « Filobal » par la Cie Solfasirc.

Ce spectacle de cirque théâtralisé a embarqué les spectateurs dans l’univers d’une fabrique de pelote de ficelle dans les années 1900. L’atelier deviendra rapidement un plateau de choix où  funambulisme, acrobaties, équilibres, portés, jonglage massues, jonglage rebond, chansons, … seront les activités principales des ouvriers.

Une belle  scénographie, une  mise en scène intelligente, un message subliminal intéressant, des comédiens circassiens dans le ton, bref, tous les ingrédients étaient réunis pour un spectacle de qualité où la poésie et l’humour se mêlent, s’entrechoquent parfois pour mieux se démêler : « Ne sommes-nous pas finalement les maillons d’une même chaîne, celle de la vie qui se nourrit de nos différences pour éviter qu’elle ne déraille ».

Ce dimanche 9 juillet, nous poursuivrons notre voyage sur le festival des Queulots Folies pour

→ découvrir la déambulation « Les filles de l’air » à 15h 30, 17h 30, 19h 00

→ le « Concert pour mon doudou » à la salle d’exposition à 16h 00.

→ « Frigo opus 2 » par la Cie Dis bonjour à la dame, à 18h 00, parking du centre René Rousseau

→ le «Festi’bal » par Roger Cactus,  à 20h 00, salle de spectacles de l’ECLA.

Et retrouver les autres spectacles et ateliers tout au long de l’après-midi…

J.L Pradines