Saint-Vallier : hommage à Dominique Bernard
Rassemblement sur le parvis de la mairie
Afin de rendre hommage à Dominique Bernard, professeur de français de 57 ans, tué par Mohammed Mogouchkov le 13 octobre à Arras au lycée Gambetta Carnot, le maire Alain Philibert a appelé à un rassemblement citoyen ce lundi 16 octobre à 12h 00, sur le parvis de la mairie.
Le Maire Alain Philibert souligne que l’on se retrouve jour pour jour, trois ans après, le 16 octobre 2020, jour où Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie avait été assassiné à Conflans Sainte Honorine.
« Ce vendredi 13 octobre, notre pays a vécu la même horreur à Arras. Il est intolérable, insupportable d’avoir à revivre le même effroi. Ce rassemblement est aussi l’occasion d’exprimer notre attachement indéfectible aux valeurs de la République et de la Laïcité ».
« Aujourd’hui, les cibles sont les professeurs sans lesquels « l’école des mécréants » ne pourrait exister :
une école laïque qui enseigne les valeurs de la République,
une école qui accueille les filles et les garçons,
une école qui transmet les savoirs et développe l’esprit critique,
tout ce que déteste les islamistes.
Ma pensée ira tout naturellement à sa famille, son épouse, à ses filles mais aussi à toute la communauté éducative ».
L’élu évoque également les autres personnes blessées ce terrible jour.
« Tous ont évité le pire et certainement sauvé des vies.
Les enseignants sont devenus des combattants, alors qu’ils n’ont pas choisi ce métier pour çà ! »
Puis, Christophe Dumont a poursuivi : « Ces deux noms resteront à jamais le symbole de la barbarie du terrorisme islamique.
Ce vendredi, un enseignant mort du fanatisme religieux.
Nous apportons notre soutien à toutes les victimes et à tous ceux qui ont vécu cette effroyable journée.
C’est l’ensemble de la communauté éducative qui est en deuil, et au-delà, l’ensemble de la société, profondément touché par l’obscurantisme qu’est l’islamisme radical qui a désigné l’école, symbole de la République, comme cible de ses attentats.
Notre présence ce jour est une réponse à la barbarie, pour affirmer que nous ne céderons rien à cette idéologie mortifère ».
L’adjoint a invité l’assemblée à observer une minute de silence avant que retentisse la Marseillaise.
J.L Pradines