Saint-Vallier : le Débat d’Orientation Budgétaire
Les perspectives pour 2024
Suite à la présentation du Rapport d’Orientation Budgétaire, par l’adjoint aux finances, Christophe Dumont, le maire a conduit le Débat d’Orientation Budgétaire, qui permet d’échanger et de débattre sur les orientations du futur budget.
Dans un premier temps, le Maire a commenté quelques éléments du ROB.
Il a indiqué qu’il n’y aurait pas d’augmentation des impôts. L’État augmente les taux de base mais pas la commune.
« On remarque que nous aurons un budget qui ne fera pas appel à l’emprunt.
Mais soyons vigilants. Les services nous alertent. On a le pouvoir de dire Oui mais le courage de dire Non. Quand on voit les tableaux, je suis content d’être le maire de Saint-Vallier et pas de certaines communes voisines ».
Denis Beaudot, intervient : « les chiffres disent que la gestion est bonne mais les investissements ne sont pas à la hauteur. On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. L’opposition en 2020, vous avait proposé de renégocier les emprunts à taux variables. Vous avez enfin écouté. Avec ces 63 000€ de surplus de dépenses dû à l’augmentation des taux, on aurait pu aider les plus démunis, les associations.
Même chose pour l’éclairage public. On aurait investi plus tôt, on aurait fait des économies. On a raté le coche. Je vous reproche de ne pas tenir compte des idées de l’opposition ».
Dumont : « On ne peut pas faire dire aux chiffres ce que l’on veut. Ils sont accessibles par tous. On ne peut pas laisser penser que les chiffres masquent une situation qui ne serait pas la bonne. Vous devriez vous réjouir de la situation de la commune. On a des communes qui ne peuvent pas faire face à leurs dépenses de fonctionnement. Vous avez parlé de rachat de crédit. En 2020, on était à des taux zéro. On n’allait donc pas le faire. Pendant 10 ans, on a fait des économies avec des taux proche de 0. En 202, vous aviez anticipé la guerre en Ukraine, l’inflation ?
Depuis 2022, les taux ont augmenté, on a réagi et on a optimisé.
On aide les associations. Des villes ont fait le choix de baisser les subventions, de fermer les structures, de faire payer le chauffage, ….
Sur le précédent mandat, on a racheté la résidence les Tilleuls. Il a fallu faire des priorités ».
Denis Beaudot : « Vous dites on a maintenu le cap pour les associations. À l’OMS on n’a pas eu de subvention. On avait le projet d’acheter un bus ou un camion .
Pour sa part, Daniel Meunier voit dans le ROB, de bonnes raisons d’appréhender 2024 avec sérénité : une épargne nette importante, pas de recours à l’emprunt.
Alain Philibert reprend la main : « quand vous parlez de l’OMS, j’étudie toutes les demandes de subventions. Les comptes de l’OMS indiquent 20 000€. Dites moi quels sont vos projets ?
Denis Beaudot : « Votre soutien aux associations ? Vous n’étiez même pas à la soirée des récompenses de l’OMS ! On n’a pas vu un élu ».
Alain Philibert : « On n’a pas été invité. Depuis 1989, c’est la 1ère fois que je n’y assiste pas. Si on prend l’OMVC, l’OMS, le jumelage, il y a 44 000€ qui dorment ; Où on va ?
Le département aide pour l’achat d’un véhicule. J’attends toujours la demande.
Donnez-nous des projets, on est prêt à aider !
On a versé 700 000€ aux associations. On ne joue pas avec l’argent des contribuables.
Je ne suis pas l’homme qui fait des promesses. Je préfère me fier à notre cabinet plutôt qu’à ce que vous dites.
On est dans un débat. Ce sont des choix politiques. Des choix que l’on assume de A à Z ».
J.L Pradines