« Décidément, la vie est très loin d’être rose à la cité du Bey, aux Gautherets. Suite à notre précédent article relatant les problèmes récurrents de voisinage, nous avons été interpellés par une locataire qui alerte depuis belle lurette, le bailleur social (OPAC) sur des infiltrations d’eau dans son logement.

« Il y a des limaces vers le radiateur de la chambre de ma fille, tellement c’est humide ! » dit cette maman déjà bien éprouvée par la guerre des nerfs qu’elle (et bien d’autres) mènent contre une locataire pas vraiment drôle.

Et effectivement, nous constatons ce problème en voyant des bassines dans les pièces, qui recueillent l’eau de cette fuite. Pas vraiment idéal toute cette humidité qui engendre un air malsain, préjudiciable à la bonne santé des jeunes enfants de cette mère de famille.

« Cela fait un nombre incalculable de fois que j’alerte l’Opac, qui me répond que ce n’est pas elle qui gère les problèmes techniques. Qu’il faut que je voie avec le chargé de clientèle ».

Ce dernier ne bougeant apparemment pas (il écoute certes, mais ne fait rien) selon les locataires, il faudra bien quand même un jour que l’Opac prenne en compte cette réclamation plus que légitime de la locataire.

Car, rappelle-t-elle, « mon loyer est réglé rubis sur l’ongle ». Le locataire a certes des devoirs, mais il a aussi des droits, qui ne sont pas respectés par le bailleur social.

D’autant plus que l’humidité et les infiltrations sont aussi en haut de l’ascenseur (voir notre photo), près des câbles électriques. Dangereux ? A l’Opac de voir, mais pour l’heure, l’organisme ne bouge pas un cil !

Jusqu’à quand ? Pour l’instant, tout comme pour ce très gros problème de voisinage, l’Opac fait le mort… D’ailleurs, un autre locataire, preuve et dossier complet à l’appui avait longuement signalé des dysfonctionnements dans son logement.

De guerre lasse, sans réponse de l’Opac, il nous raconte avoir fait les travaux lui-même, à ses frais !

Nous rappelons simplement à ce bailleur social que ce sont des questions de sécurité et que louer des appartements dans un tel état, s’appelle tout simplement… de l’inconscience. Bref ! »

Nelly Desplanches