Saint-Vallier : Les troisièmes du collège Copernic plongent dans l’univers du handisport
Une journée d’initiation et de sensibilisation
Après la découverte du sport adapté par les 5e, c’était au tour des élèves de 3e du collège Copernic de Saint-Vallier de vivre une journée autour du handisport. Une initiative portée depuis dix ans par Mélaine Ferroux, professeure d’EPS.
Dans le cadre de cette journée, le collège a accueilli Noémie Godefrin, salariée depuis deux ans du comité handisport de Saône-et-Loire et ancienne professeure en Activité Physique Adaptée (APA). Elle était accompagnée de deux bénévoles, Ibrahim et Guillaume.
Les différentes classes de 3ème du collégien Copernic, divisées en petits groupes, ont ainsi participé à plusieurs ateliers. Ils ont découvert la boccia, sport de précision paralympique qui rappelle la pétanque, ainsi que le basket-fauteuil, une discipline emblématique et très physique. Ils se sont également essayés à l’athlétisme adapté, au tennis de table sous contraintes – en jouant avec une main attachée ou assis – et au tir sportif, une pratique réservée aux personnes tétraplégiques. Les bénévoles ont aussi proposé des mises en situation pour bousculer les habitudes, comme lancer avec sa main non-dominante afin de comprendre la difficulté de changer ses repères.
Un documentaire réalisé avant les Jeux paralympiques de Paris 2024 a également été diffusé afin que les élèves puissent y découvrir d’autres disciplines handisports, de l’escrime fauteuil au ski assis, en passant par le tir à l’arc, le canoë-kayak, la natation, la sarbacane, le saut en longueur, le sprint non-voyant, la danse, la boccia avec rampe ou encore le foot fauteuil. Le film donnait aussi la parole à de jeunes athlètes handicapés, souvent devenus sportifs après un accident. Des témoignages émouvants qui ont marqué les collégiens.
Les histoires racontées par Guillaume ont également retenu l’attention des élèves. Pour Lily, ce fut l’occasion de découvrir la boccia, un sport qu’elle ne connaissait pas, et de trouver intéressant de jouer différemment, en changeant ses habitudes. Faustine, elle, retient surtout le fait d’avoir utilisé un fauteuil pour la première fois : une expérience qui lui a permis de mesurer concrètement les efforts et la technique que demande le basket-fauteuil.
Une journée riche d’enseignements, qui restera sans doute gravée dans la mémoire des élèves de Copernic.
Nicolas Gidaszewski
