« Assises de l’éducation »
Saint Vallier : ville éducatrice
A cause d’un problème technique, nous n’avons pas pu mettre avant ce compte rendu de ce rendez vous important qu’ont été les « Assises de l’éducation ». Un retard que vous voudrez bien nous pardonner.
Education ! Le mot est lâché ! Mais quelle éducation ? C’est à cette importante question qu’entendent répondre les assises qui se tiennent (jusqu’au 13 octobre) à Saint-Vallier.
Lors du lancement de l’opération, François Bourguignon, inspecteur d’académie à la retraite depuis quelques semaines, Alain Philibert, maire et conseiller général, Daniel Meunier, adjoint à la culture, ont tenté de commencer de répondre.
Vaste sujet et surtout vaste mission incombant à l’école a précisé M. Bourguignon mais pas seulement à l’école de la République. De fait, la famille, l’environnement du jeune en construction… comptent pour beaucoup. « L’Education nationale ne peut pas tout » a expliqué en substance l’inspecteur d’académie honoraire.
Avis partagé par M. Philibert qui a assuré : « Dans la formation de tout individu, c’est bien à tous ceux que l’enfant croise dans sa vie qu’il appartient de l’aider à se constituer… »
Même tonalité chez Daniel Meunier qui a lui aussi insisté sur le nécessaire rôle d’éducation du citoyen de demain mais que l’école de la République ne peut assumer seule. De fait, tous les intervenants entourant l’enfant : famille déjà mais aussi associations éducateurs ont leur-une responsabilité dans la construction de l’enfant.
Quatre jours durant ces assises ont donc été un moment de réflexion, d’analyse et de débat pour toutes les personnes concernées par la vie éducative.
Durant ces 4 journées, plusieurs conférences et ateliers se sont succedés : « Former à l’école le futur citoyen », « Construire des parcours de réussite dans et hors l’école », « Enfants et adolescents en situation de handicap », » l’école et la famille »… mais aussi des interventions artistiques avec Golmus et les Totors Robert et une exposition sur « Laïcité et citoyenneté » avec des travaux d’enfants de plusieurs classes de la ville sur leur vision de l’école.
La journée du samedi a été consacrée à la notion de « ville éducatrice », qui n’est pas qu’une notion puisque c’est devenu, depuis 1990, un réseau de villes de par le monde, villes qui font le choix de s’impliquer prioritairement dans l’éducation de ses concitoyens.
Un choix militant donc, comme l’a souligné Daniel Meunier, adjoint délégué à l’éducation lors de son discours d’introduction. En effet, Saint Vallier a clôturé ces assises de l’éducation en rejoignant le réseau des villes éducatives. M. Philibert, maire de la commune, a signé officiellement la charte des villes éducatrice en présence de nombreux élus et de M. Basset, inspecteur de l’éducation nationale, M. Bonnot, vice-président du Conseil Général et de Mme Bonniaud, adjointe au maire de Chalon et représentante des villes éducatives françaises.
Sans rentrer dans les détails puisque cette charte comporte de nombreux articles, la ville qui la signe s’engage à mettre au services de l’éducation de ces concitoyens tous les moyens pour que cette éducation réussisse : apprendre à l’enfant des connaissances scolaires mais aussi citoyennes afin qu’il puisse trouver sa place dans le monde.
Saint-Vallier est donc la deuxième ville de Saône et Loire, avec Chalon sur Saône, à signer la charte, rejoignant ainsi un réseau de 115 villes en France (10 millions d’habitants) pour qui l’éducation est la priorité pour former les citoyens de demain.
« L’éducation est l’arme la plus efficace pour changer le monde » Nelson Mandela.
Après cette signature solennelle, les participants, avant le verre de l’amitié, ont pu admirer les performances de quelques membres de l’école de cirque « Gus Circus ».
Pour en savoir plus sur les villes éducatrices :
Réseau Français des Villes Éducatrices