C’est un enfant du pays qui s’est produit sur scène dimanche 17 mars à la Trèche, dans le cadre du festival « Printemps Sanvign’Arts » : Rémy Dubois, parisien depuis 17 ans, a retrouvé ses racines le temps d’un concert.

 

 

 

 

Etait-ce à cause du mauvais temps ? Toujours est-il que le public était relativement restreint dimanche après-midi à la salle de la Trèche pour le concert de Rémy Dubois. Une cinquantaine de personnes, parmi lesquels d’anciens amis et collègues du chanteur, qui fut, ne l’oublions pas, instituteur à Sanvignes et correspondant de presse pour un autre journal avant de « monter à Paris » à la fin du siècle dernier, c’est à dire en 1997.

 

 

 

 

 

Dommage pour ceux qui ne sont pas venu : ils ont raté un moment de bonne chanson française.

 

Gratuit, en plus !!

 

Rémy Dubois à certes un peu moins de cheveux qu’au temps où nous l’avons connu Sanvignard, mais sa verve, elle, n’a pas souffert du temps, bien au contraire. Ses textes sont incisifs, percutants, parfois amers, ou cruels, parfois même « Bashunguiens ». Accompagné au piano par son ami Gerbel, s’accompagnant lui-même à la guitare, même s’il prétend ne pas savoir en jouer (modestie un rien cabotine !), Rémy ne fait en tous cas pas dans la guimauve.

 

 

 

 

 

Nous voilà rassuré : finalement, la vie parisienne ne l’a pas trop assagi : notre Rémy a toujours « la Gnaque ! »
Reviens quand tu veux l’ami, et reste un peu plus longtemps !!