Démolition du « Vox » à Sanvignes (suite)
Ce n'est qu'un début !...
Ce n’est qu’un début !…
Nous avons joint le maire de le ville : Jean-Claude Lagrange, pour en savoir un peu plus sur la démolition de cet ancien cinéma.
Il appartient à Villeo, l’organisme qui a repris le patrimoine immobilier de la Houillère. Il avait effectivement été transformé en logements mais ceux-ci étant devenus vacants, Villéo a décidé de détruire ce bâtiment. Ce n’est qu’un début car ce bailleur (NDLR : un bailleur social qui gère 6 500 logements en France) a décidé de détruire d’anciennes maisons de la mine dans le quartier du Magny. » nous a-t’il précisé.
Des maisons inoccupées, pour certaines depuis de nombreuses années, et qui, semble-t’il, nécessiteraient d’énormes travaux de remise en état.
Les « anciens » risquent donc encore de voir disparaître d’autres « vestiges » du passé minier du bassin mais la question quie se pose est : avons-nous les moyens de réhabiliter, remettre aux normes de confort acceptables, de tels bâtiments ?
Annabelle Berthier
4 commentaires sur “Démolition du « Vox » à Sanvignes (suite)”
Moi qui suit exilé, mais qui reste en contact grâce à Montceau News, voilà une nouvelle qui m’a chagrinné. Que de souvenirs des films du dimanche après midi, des copains et copines, de M. Gonnot faisant le tour de la salle avec sa lampe électrique….
Nostalgie !
J’aime bien la phrase : Avons-nous les moyens de réhabiliter, remettre aux normes de confort acceptables, de tels bâtiments ?
Il me semble, que cette question, le propriétaire des logements se l’ai posé……………et y a répondu non ?
Au delà des remises aux normes, pensons aussi que les gouts et besoins en matière d’immobilier ont changé.
Les maisons mitoyennes à étage(s) et même les maisons individuelles sur sous sol semi-enterrés ne conviennent plus à une population vieillissante et aux jeunes qui veulent capitaliser.
Il n’y a qu’a voir les prix en agence, même à ras les pâquerettes, les vieilles maisons de ce type ne partent pas.
Moi même qui viens de devenir propriétaire, j’ai misé sur une maison de plein pied, si ce n’est pour mes vieux jours, au moins pour pouvoir la revendre.
Ce n’est pas normal de tout détruire, c’est une partie de l’histoire du coin qui s’en va!