Sanvignes : Réunion publique
Les doléances des habitants de la cité Léon Blum entendues
Ce jeudi soir, a eu lieu aux Passerelles, une réunion publique avec le maire Jean-Claude Lagrange, accompagné de Marie-Pierre Fillieux, Christian Lhote et Christian Defachelle adjoints du Commandant Berthelon et du Brigadier Bertrand, du commissariat de Montceau et de Denis Couturier, responsable de l’agence de l’Opac de Montceau.
Dans la salle, les habitants de la cité Léon Blum, du moins une bonne partie…qui sont venus exposer leurs problèmes, dans différents domaines.
Des containers enterrés
Le maire annonce tout d’abord plusieurs actions, et notamment la mise en place de containers enterrés, en métal, pour prévenir toute tentative d’incendie. Tous les containers en plastique seront enlevés. « D’ailleurs, il n’y en a plus, puisqu’ils ont tous brûlé » rappelle le maire.
- Couturier informe pour sa part, que les poubelles sont gérées pas uniquement par l’Opac, mais également par la CUCM. Et le maire de rappeler aux habitants que l’implantation de ces containers ne résulte pas des derniers évènements malheureux, mais qu’elle avait été prévue depuis le début de l’année.
Les sous-sols sécurisés
« La rumeur court que les caves des immeubles sont visitées » dira sans ambages M. Lagrange. Précisant que dans ce cas, « nous irons identifier les points à risques ».
Une personne, excédée, livre même un nom (confirmé par la salle) : ce jeune homme aurait gardé une clé de cave, alors qu’il ne vit plus dans ce bâtiment C. « Il squatte cette cave avec ses potes et il faut que cela s’arrête ! ».
Le représentant de l’Opac annonce aux habitants que le barillet va être changé et que chaque locataire aura une nouvelle clé, dès la semaine prochaine.
Le bâtiment B sera-t-il détruit ?
Une locataire pose la question au maire. « Parce qu’on est 8 locataires inséparables et on ne tient pas à déménager ! ». Ils sont inquiets car ils constatent que le bâtiment n’est plus entretenu, que le ménage n’est pas fait, du moins pas régulièrement et que plus aucun locataire n’arrive dans cet immeuble qui comprend donc 8 locataires sur 16 logements.
Cette locataire n’a pas de crainte à avoir (en principe) car M. Couturier rappelle que jusqu’en 2024, le bâtiment ne sera pas concerné par les démolitions.
Les différentes doléances : le chauffage, le ménage, les ascenseurs…
Parmi les revendications des locataires de la cité Léon Blum, le chauffage ! « On a gelé tout l’hiver ! » scandent-ils en chœur. Et M. Couturier de resservir sans relâche (comme dans toutes les réunions dédiées au chauffage) la complainte du « pas plus de 19° » sinon on ne touche pas les subventions…
Le ménage laisse également un peu à désirer et les locataires révèlent que ce sont eux qui nettoient les escaliers etc.
Quant à la demande d’ascenseurs dans les bâtiments qui n’en sont pas équipés, le représentant de l’Opac annonce qu’il n’en est pas question, le programme ascenseur étant arrêté. « Un ascenseur coûte 250 000 euros pièce et multiplié par le nombre d’immeubles non équipés, la somme serait trop conséquente » dira M. Couturier.
Des enquêtes en cours…
Le Commandant Berthelon évoque pour sa part, les « évènements qui se sont précipités ces dernières semaines ». Faisant ainsi référence à l’incendie de poubelles qui a ravagé un des pignons de la résidence Veillaud.
Le policier déclare que des plaintes ont été déposées au commissariat, notamment celles de Jean-Claude Lagrange et de celles de propriétaires. « L’enquête est en cours » dira M. Berthelon.
La population est impatiente de voir cette enquête avancer, mais le Commandant explique que cela ne va pas aussi vite que les enquêtes à la télé.
« Nous avons effectué des prélèvements sur place, que nous avons envoyé à Lyon, Paris, Reims etc. Les scientifiques vont faire leurs rapports, puis tout cela reviendra à Montceau ». Ne reste qu’à attendre le résultat…
La fameuse moto rouge
Une personne signale que le 25 mai, le motard en question, qui « tourne » dans la cité et pas discrètement, a chuté de son engin et ce sont ses amis qui l’ont emmené se faire soigner à l’hôpital. « N’y-a-t-il pas moyen de savoir qui il est ? » demande la salle au Commandant Berthelon.
Ce dernier dit et répète que si les gens voient quelque chose d’anormal, il faut absolument appeler le 17 et pas le lendemain des faits, mais immédiatement! Pourquoi le 17 ? Parce que les appels sont enregistrés et qu’ils sont consultés par la hiérarchie.
Le Brigadier Bertrand référent pour Sanvignes
Le Commandant informe ensuite le public que la PSQ (Police de sécurité du quotidien) va être remplacée par la SQ (Sécurité du quotidien). Elle impliquera plusieurs acteurs tels que la mairie, la police municipale, les bailleurs sociaux, les bus urbains etc.
« Nous nous occupons de quatre communes qui comprennent 39 000 habitants et 16 000 hectares de terrain. Le premier secteur est Montceau, avec 20 000 habitants, puis viennent Saint-Vallier, Blanzy et Sanvignes » dira l’homme.
Des référents seront affectés à ces secteurs. Pour Sanvignes, ce sera le brigadier Bertrand…
Création d’un GPO (groupement de partenariat opérationnel)
« Un GPO (Groupement de partenariat opérationnel) est en cours de démarrage » annonce M. Berthelon. Expliquant que le GPO part d’un problème de sécurité, pour lequel on réunit l’ensemble des partenaires concernés, pour apporter la réponse appropriée.
Il s’agira, dira-t-il, de recueillir les problèmes, de les diagnostiquer et de voir comment les régler…et les évaluer.
Recrutement d’un policier municipal
Jean-Claude Lagrange rappelle que la municipalité avait un ASVP (agent de surveillance de la voie publique). Malheureusement, celui-ci a échoué au concours.
Le maire précise que suite à son départ, un policier municipal est en cours de recrutement.
Que pensent les Français de leur Police ?
Au niveau national, un sondage va être lancé sur le thème « Que pensent les Français de leur Police ? ». Voir notre article du 6 juin 2019.
Au final, si les locataires ont pu exposer leurs problèmes et avoir eu l’impression d’être entendus, au moins deux personnes dans la salle annoncent qu’ils vont déménager, face aux différentes problématiques énoncées plus haut.
2 commentaires sur “Sanvignes : Réunion publique”
tout va bien les « sanvignards »
on a remplace le PSQ par
le QS et on a crée le GPO et que croyez vous ,l’hôpital est loin pour aller se renseigner sur l’identité du motard et on serait ennuyé de savoir son nom …..
et de plus vous avez le 17 martelent t-ils à longueur de temps…..