Coup de gueule
Distribution de masques pour les « Pas nous » !
Nous vivons une drôle d’époque où les gens sont de plus en plus intolérants, paranos ou tout simplement odieux ! Nous, dans l’exercice de notre travail, remarquons de plus de personnes qui ne veulent pas apparaitre sur les photos.
Plusieurs raisons à cela : certains sont en arrêt de travail et effectivement, cela fait désordre de se retrouver dans la presse, en train de faire la fête autour d’une table, ou de participer à des lotos…
D’autres ne veulent surtout pas que leurs voisins sachent où ils passent leur temps libre, ou encore, les plus nombreux, hurlent à la mort lorsqu’on pointe le nez de l’appareil photo dans leur direction.
Ceux-là sont justement ceux qui veulent se faire prier pour nous accorder « l’autorisation » de les fixer sur la pellicule. Quant à ceux qui nous insultent carrément en disant qu’on les fait « ch..r » avec nos photos, votre serviteur a trouvé la parade : « Mais ne vous inquiétez pas Madame (ce sont toujours des femmes), je ne vais pas vous prendre en photo, je ne prends que les belles personnes ! ».
Rien de tel pour calmer les furies du genre !
Mais en ce 15 août, à un repas d’association, le comble a été atteint : à l’approche de l’objectif, plusieurs tables tournaient carrément le dos, ou se voilaient la face des deux mains (pas la meilleure façon de rester discret) ou encore poussaient leur cri de guerre : « Pas nous ! ».
Et des « Pas Nous » , il y en a maintenant en masse. Résultat : pas de photos des tables pour illustrer le compte-rendu du repas. Sans compter qu’à contrario, des personnes aimables et bonnes vivantes souhaitaient se prêter au jeu des photos.
A cause des tristes « Pas nous », elles ne seront donc pas sur nos images. Vous avez dit égoïstes ? En tous cas, les Pas Nous sont tout le contraire des joyeux drilles.
Une suggestion pour les présidents d’association : distribuer des masques aux « Pas nous » à chaque repas. Pas pratique pour manger certes, mais au moins, pas besoin de répéter : « Ah, nan ! Pas nous ! ». Mieux vaut en rire…
4 commentaires sur “Coup de gueule”
Ca se discute ! Pour certaines personnes ; ce n’est pas de l’égoïsme. A une époque où tant de familles volent en éclat, se déchirent, où les familles se décomposent, se recomposent, il est difficile de « s’exposer » ; difficile de dévoiler par photos de presse ses loisirs, voir ses appartenances politiques, syndicales, etc… sans déclencher les critiques des mauvaises langues laissant la porte ouverte à de folles rumeurs incontrôlables. Mais il y a peut être moyen de ne pas tomber dans l’hystérie face aux journalistes qui font leur travail ?
Au XXIème siècle nous avons découvert un nouveau continent, virtuel, celui du numérique. Les dernières études sur le quotient intellectuel moyen montre qu’il est en baisse dans tous les pays développés ou les citoyens utilisent quotidiennement ces nouveaux outils numériques. Faut-il faire un lien dans ce type de nouveaux comportements? Peut-être…
Primo: Je serai curieux de voir les profils des « pas nous » sur les réseaux sociaux afin de confronter ce comportement à ce qu’elles publient elles-mêmes sur leur espaces personnelles.
Secundo: Pour les « grandes malades » la sécurité sociale impose des heures de présence à leurs domiciles, mais ces heures ne comprennent pas les soirées et les week-end et rien d’incompatible dans tous les cas avec un repas ou un loto par exemple.
Tertio: L’espace public est libre de droit pour toute photo et la presse n’a pas à être prié de s’abstenir. Ce début de censure est une entrave au travail des journalistes et la liberté de la presse ne saurait s’en accommoder.
Merci au travail quotidien de nos journalistes qui nous informent du mieux qu’ils peuvent.
et hop un petit coup de brosse à reluire ….
follement objectif tout cela ….
Les nouvelles technologies sont utiles quand même ; servent à tout le monde. Il faut vivre avec son temps. Il suffit juste de les utiliser à bon escient sans tomber dans le piège de l’hystérie que chacun peut en faire. Pas gagné ! Les générations se suivent et ne se ressemblent pas ! Hélas ou tant mieux !!
Pour la sécurité sociale, le problème ne date pas du 21ème siècle !! Il y a bien longtemps que les abus existent, du côté des patients comme du côté des prescripteurs, et comme partout le manque de personnel fait peut être qu’il y a encore moins de contrôle qu’avant ! Qui sait ? Il ne faut pas s’étonner après que les bons (les vrais malades) pâtissent pour les mauvais (« les grands malades »).
Pour les « Pas nous ». Il faut savoir raison garder
Les journalistes font effectivement un travail remarquable, comme tout métier, il comporte ses avantages, ses inconvénients, ses risques ; ce qui ne peut susciter que le respect. Pas gagné ; car nous sommes bien au 21ème siècle …… siècle où l’être humain se déshumanise et est atteint d’une maladie contagieuse qu’est la bêtise humaine.