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mercredi 20 octobre 2021 à 05:09

Sanvignes : le Pôle Langage

Conférence : « L’enfant dyspraxique »



 



Ce mardi à 18 h 30, le Pôle Langage, financé par la CUCM, en partenariat avec l’éducation nationale et animé par la Ligue de l’enseignement de Saône-et-Loire, a organisé la conférence « L’enfant dyspraxique » ou « Mieux comprendre ce qu’est la dyspraxie pour mieux accompagner l’enfant et l’élève », à la salle des conférences de la mairie de Sanvignes.

Salomé Pulgar, psychologue à la Ligue de l’enseignement de Bourgogne, chargée de l’animation et coordination de l’espace ressource du Pôle Langage a accueilli la vingtaine de participants.

Puis, Rachid Bensaci, Délégué Général de la Ligue de l’enseignement 71 a indiqué les activités et les valeurs portées par la Ligue de l’enseignement.

La conférencière Valérie Grembi, dans un premier temps, a rappelé quelques informations sur l’association « Cartable Fantastique » dans laquelle elle occupe la fonction de directrice, coordinatrice pédagogique et formatrice.

 

Créée en octobre 2010, l’association « Cartable Fantastique » a pour objet « l’aide à l’inclusion scolaire d’enfants en situation de handicap, et en particulier, d’enfants dyspraxiques ».

L’objectif est de concevoir, développer, des outils numériques mais pas que, pour permettre aux enfants dyspraxiques de réussir gratuitement en adaptant les supports et en mettant en place des outils de compensation.

Par le croisement des regards, des chercheurs de l’INSERM, celui des enseignants, pour cerner les besoins en classe et trouver un accord sur la pertinence. Des projets co(-construits qui associent également les plus grands enfants (qui sont au lycée) pour les nouveaux outils avant de les mettre en ligne.

Dans le cadre de sa mission, l’association développe puis propose en libre accès sur son site internet des exercices et des livres adaptés, des informations et des outils pour aménager et contourner le handicap.

 

La dyspraxie, un handicap invisible…
La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui touche la planification, la réalisation, la coordination et l’automatisation des gestes volontaires et concernerait au moins 6% des enfants scolarisés. Elle se définit par une réduction des performances dans les activités de tous les jours qui requièrent une coordination motrice, inférieures à celles attendues pour un enfant du même âge et de même intelligence. La dyspraxie peut se manifester par un retard dans les acquisitions motrices, une maladresse récurrente, de mauvaises performances sportives, une dysgraphie, …

La motricité fine, et en l’occurrence l’écriture, vont être un frein majeur à la réussite scolaire des élèves dyspraxiques et dès l’entrée à l’école maternelle .
On retrouve des difficultés spécifiques lors de l’apprentissage de la lecture, et en mathématiques dans le dénombrement, les tableaux à double entrées, la pose d’opérations, …

 

Dans les gestes de la vie quotidienne, l’enfant dyspraxique éprouvera des difficultés
pour s’habiller, à faire sa toilette, à tenir ses couverts, à faire des jeux où intervient la motricité fine comme les jeux de construction, à coordonner ses gestes et donc à apprendre par exemple le vélo. Il se fatigue vite, est maladroit, souvent isolé des autres et manque de confiance en lui.

 

Adapter et compenser, sont les maîtres mots.
Pour contourner les difficultés liées à ces troubles, il s’agit d’adapter l’environnement et les supports, de rendre accessible, de permettre à l’enfant de compenser son handicap. (compenser doit se penser en terme d’autonomie !)
L’utilisation d’un ordinateur devient une évidence : un outil adaptable à chacun pour différencier tout type de situation.

 

« Cartable Fantastique » propose gratuitement des ressources, des exercices, des activités pour tous les niveaux, école primaire et collège : des outils pour adapter et des outils pour compenser.

 

Diagnostic …
Reste la difficulté de poser le diagnostic ? Qui, quel professionnel ? Le coût ?
Ce doit être un médecin car pour la suite, pour les dossiers MDPH, lors des passages d’examens futurs afin de pouvoir bénéficier de certaines adaptations.

Un pédopsychiatre, un médecin dans un centre de référence, un centre du langage, un neuropédiatre pourront poser un diagnostic, mais ces professionnels ne sont pas présents sur tout le territoire et tous ne font pas ce genre de diagnostic.
Le coût reste un frein pour les familles, car il peut s’élever à plusieurs centaines d’euros (jusqu’à 6 à 700€)

site : https://forms.gle/4b3EKivcJuufLSfJ8
mail : pole.langage.cucm@laliguebfc.org
Accès aux ressources | Cartable Fantastique

J.L Pradines

 

 

 

 

 



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