Coup de gueule
Un lecteur mécontent !
Le cimetière de Sanvignes envahi par les herbes
Un de nos lecteurs pousse un grand coup de gueule : « Lors de visites au cimetière de Sanvignes, nous avons de l’herbe jusqu’aux genoux et ne pouvons avancer vers les tombes de nos chers disparus. Une vraie jungle ! ».
Ajoutant : « A quand le respect pour nos morts ? Est-ce si difficile de désherber dans ce cimetière ? Faut-il que ce soit nous qui fassions le travail ? Monsieur le maire, agissez et vite ! Nous avons honte de voir cet endroit dans cet état ! ».
10 commentaires sur “Coup de gueule”
C’est une honte, aucun respect pour nos défunts . Il faut changer le nom de la commune à la vue des entretiens effectués sur la ville. Sanvignes les Ruines serait mieux adaptés.
Merci pour cette article, cimetière à l’abandon, pas d entretien depuis de nombreuses années, sans parler de qqlqs sépultures saccagées, stèle cassées, tombes éventrées, vandalisme, profanation ? Choquant.
A sanvignes on préfère construire des terre-pleins qui ne servent à rien plutôt que l’entretien de la voirie (vendée), cimetière, espèces verts etc etc.
Bon dimanche à tous !
Celui du bois roulot aussi une honte aucun respect pour nos defunts
Saint Vallier également …
Il y a peu, une adjointe municipale vantait les bienfaits de ces herbes folles à Sanvignes ajoutant que l’entretien des espaces verts de la commune avait bien évolué !😒
Elle constatait que l’herbe pousse à sanvignes et que le commune n’était pas opposée à la laisser pousser, pour rendre la commune encore plus verte !
Pour justifier cette nouvelle vision, elle évoquait que ce point figurait dans le dernier programme de campagne. Donc, pas de quoi être étonné de se laisser-aller, c’était écrit et annoncé !
Elle a même ajouté qu’il fallait accepter le changement !
Ben, je crois pas que ce soit du goût de tout le monde.🫡
C’est franchement l’abandon et la misère au cimetière !
Ah justement, elle comparait les herbes hautes du cimetière à une toile artistique… 😁
C’est clair que si tout ceci continue, sanvignes aura changé de visage !
Pardon de vous répondre, mais je ne suis pas de votre avis …….Et si chaque citoyen responsable nettoyait devant la tombe de ses chers défunts ! oui mais voilà de moins en moins de gens se rendent au cimetière.
combien de tombes ne sont plus entretenues, stèles cassées, tombes éventrées, c’est la faute a qui ?
De nos jours il faut trouver un responsable, mais il est plus facile de C R I T I Q U E R que d’agir.
je ne suis pas de votre avis, en effet, vous etes jusqu’à échéance, propriétaire de l’emplacement, c’est à vous de nettoyer l’emplacement
C’est honteux, je suis bien d’accord avec vous. Malheureusement, celui-ci n’est pas le seul. Saint-Agnan est pratiquement comme Sanvignes, celui de Ciry-le-Noble, les herbes commencent aussi à envahir pas autant que Sanvignes certes mais ça le deviendra au fil des mois. Aucun respect pour ceux qu’on a aimé et qui reposent pour l’éternité. Pour le commentaire de SIREMONE en 1ER, les familles qui habitent loin et qui ont des tombes à perpétuité font comment ? Avant, c’était de la responsabilité de la Commune ! Nous payons pour avoir une concession décente et ça n’est pas à la famille qui va se recueillir de désherber les allées. Autour du monument, d’accord, mais pas le reste. Nous mettons du désherbant autour des sépultures qui nous appartiennent mais je peux vous assurer que nous ne désherbons pas l’allée où reposent nos défunts. Cette société se dégrade et nos élus dépensent l’argent du contribuable à faire des choses inutiles dont on se fiche totalement. Un peu de RESPECT pour nos défunts !
Je confirme que l’état du cimetière est déplorable.
Effectivement, pour des questions écologiques, l’utilisation de certains produits est devenue interdite.
Néanmoins, la municipalité de Sanvignes et les autres aussi devraient pouvoir faire quelque chose.
Les services civiques et autres travaux d’intérêt généraux pourraient participer à l’entretien des cimetières (des allées notamment).
Pour répondre à la personne qui affirme que chaque citoyen responsable doit entretenir la tombe de ses défunts : sachez chère madame ou cher monsieur que ma maman se rendait chaque jour sur la tombe de mon père et cela pendant plus de 35 ans. Elle constatait au fil des années un manque d’entretien général du cimetière mais prenait soin à plus de 70 ans d’enlever chaque mauvaise herbe devant la tombe de papa. Elle est décédée en 2021. Fille unique je vis à plus de 600 km de Sanvignes et n’ai malheureusement pas l’occasion de m’y rendre régulièrement.
Je veille à nettoyer et fleurir la tombe aussi souvent que possible mais je ne me vois désherber toutes les allées du cimetière.
Le cimetière appartient à la commune et cette dernière devrait pouvoir en assurer un minimum d’entretien.
voici les textes :
En application de l’article L. 2213-8 du code général des collectivités territoriales, « le maire assure la police des funérailles et des cimetières ». Aux termes de l’article L. 2213-9 du même code, « sont soumis au pouvoir du maire […] le maintien de l’ordre et la décence dans les cimetières […] ». Sur le fondement de ces dispositions, le fonctionnement, l’aménagement et l’entretien des cimetières relèvent de la compétence du maire, qui fait exécuter l’ensemble des opérations nécessaires au bon entretien des parties publiques du cimetière. Cela inclut, par exemple, les opérations de mise en place de plantations et d’engazonnement des espaces publics du cimetière, telles que les allées et les espaces inter-tombe.
En vertu de l’article L. 2321-2, 14° du code général des collectivités territoriales, la clôture des cimetières, leur entretien et leur translation constituent des dépenses obligatoires pour la commune. L’article R. 2223-2 du code précité prévoit les caractéristiques de la clôture et contient des dispositions relatives aux plantations pouvant être réalisées dans le cimetière.
En application de ces deux articles, la commune doit installer et entretenir la clôture du cimetière et veiller à ce que les plantations soient faites en prenant les précautions convenables pour ne pas gêner la circulation de l’air.
Ces plantations doivent régulièrement être entretenues par la commune afin d’éviter qu’elles ne soient la source de préjudices engageant la responsabilité de cette dernière (chutes de branches, destruction de caveaux due aux racines, etc.).
Les travaux d’entretien général des cimetières sont des travaux publics et – hormis les tombes – relèvent de la compétence du maire. Le défaut d’entretien peut entraîner la responsabilité de la commune.
Le maire n’est pas chargé de l’entretien des tombes, hormis celles dont la commune s’est engagée à assurer l’entretien, soit à la suite d’une donation ou d’une des positions testamentaires régulièrement acceptées (article R. 2223-23 du code général des collectivités territoriales), soit à la suite d’une procédure de reprise de concessions, et ce pour l’intérêt architectural ou local de leurs monuments funéraires (dans ce cas, les travaux revêtiraient le caractère de travaux publics).
Cependant, l’existence du pouvoir de police spéciale du maire induit une obligation générale de surveillance du cimetière.
A ce titre, il doit s’assurer du bon état des sépultures et mettre en demeure les titulaires des concessions dont le mauvais état constitue un risque pour l’hygiène ou la sécurité du cimetière d’effectuer les travaux nécessaires. Que ce soit au titre du contrat de concession funéraire ou du respect de l’ordre public, le concessionnaire se doit d’entretenir la concession acquise.
Il doit procéder à l’entretien du terrain et s’assurer du bon état de propreté de ce dernier sauf à contrevenir au bon ordre et à la décence du cimetière ou au respect de l’ordre public.
Le maire, au titre de la police des cimetières, serait alors fondé à intervenir. Les familles peuvent avoir recours au fossoyeur communal ainsi qu’à toute entreprise et association, habilitées ou non, pour l’entretien de leur concession.
La commune a la faculté de se substituer au concessionnaire défaillant en vue de procéder d’office aux réparations nécessaires, seulement en cas d’urgence ou de péril immédiat (CE, demoiselle de Chasteignier, 11 juillet 1913). Le danger doit être réel, actuel et susceptible de provoquer à brève échéance des troubles graves. Au vu de ce qui précède, si l’entretien des espaces publics du cimetière relève de la compétence du maire, l’entretien des sépultures incombe au premier chef aux familles. Des moyens de contrôle de l’action des communes dans ce domaine peuvent être mis en oeuvre dans le cadre du contrôle budgétaire, par le biais des procédures d’inscription d’office ou de mandatement d’office des dépenses obligatoires liées à l’entretien des cimetières (article L. 2321-2, 14° du code général des collectivités territoriales). En effet, les collectivités locales doivent effectuer des dépenses qui leur sont imposées par la loi. Si ces dépenses n’ont pas été inscrites au budget, le préfet, le comptable public, ou toutes personnes ayant intérêt à agir (contribuable de la commune), peut saisir la chambre régionale des comptes (article L. 1612-15 du code général des collectivités territoriales). Le représentant de l’Etat, dans le cadre du contrôle budgétaire, peut également mettre en oeuvre la procédure de mandatement d’office pour les dépenses obligatoires dont l’ordonnateur local refuse de mandater le paiement (article L. 1612-16 du code précité). Le défaut d’entretien des cimetières peut faire l’objet d’actions contentieuses devant le juge administratif. Le juge judiciaire, quant à lui, peut être amené, dans certains cas, à prendre des mesures à l’encontre de la commune sur le fondement de l’article 16-2 du code civil qui dispose que « le juge peut prescrire toutes mesures propres à empêcher ou faire cesser une atteinte illicite au corps humain ou des agissements illicites portant sur des éléments ou des produits de celui-ci ». Afin de clarifier les compétences de chacun, les communes peuvent, si elles le souhaitent, organiser avec leurs administrés des échanges sur les problématiques spécifiques posées par l’organisation et l’entretien des sépultures dans les cimetières communaux.
à Siremone : on paye des impôts qui augmentent tous les ans pour avoir quoi : des trottoirs en friche, des stop aux sorties de la RCEA très dangereux car aucune visibilité, des cimetières à l’abandon, des routes défoncées, des ramassages de poubelles plus du tout adaptés au nouveau tri, la liste est longue alors je veux bien désherber mon trottoir, reboucher les trous avec du ciment ou ce que je trouverai, faire du compost alors que je n’ai pas de jardin, désherber les cimetières, faucher les bords des routes…mais par contre j’arrête de payer mes impôts fonciers.