Sanvignes : au conseil municipal
Le financement des travaux de la mairie, incivilités et assurance.
Le Maire Jean-Claude Lagrange a expliqué qu’une réunion importante avait eu lieu ce vendredi, concernant les travaux de la mairie, pilotée par le sous-préfet d’Autun Jean-Baptiste Constant, en présence de Stéphanie Modde, vice-présidente à la Région Bourgogne-Franche-Comté en charge de la transition écologique, et de M. Alain Ballot pour le conseil départemental de Saône-et-Loire.
Le Maire a présenté les différents éléments financiers nécessaires pour que la mairie retrouve une vie normale au service des administrés et des agents.
« On a procédé à l’ouverture des plis pour les appels d’offres concernant les travaux », indique J.C Lagrange.
« Après un état des lieux précis, il s’agit de reconstruire et d’adapter ce bâtiment datant des années 70 aux réalités actuelles qui entraîneront un surcoût (isolation, électricité aux normes, …) ».
Pour refaire à l’identique, il serait nécessaire de trouver un financement de 1 320 000€. L’assurance prendrait en charge la somme de 972 000€ et l’État le solde, soit 350 000€.
Pour les travaux supplémentaires, isolation, étanchéité de la toiture, ravalement de la façade, menuiseries, électricité, il faut trouver 610 645, 06€
Cette réunion a permis de préciser le financement de ce supplément de chacun des acteurs :
-Etat (DETR) : 200 000€
-Conseil régional (sur les travaux d’amélioration énergétique) : 100 000€
-Conseil départemental : 50 000€
-CCM : 50 000€
-ville : 108 870, 88€
Le début des travaux est annoncé courant novembre pour une rentrée l’été prochain dans la mairie rénovée. « Après le choc émotionnel, les attentes des sanvignards sont grandes ».
La question des incivilités reste un sujet majeur.
« Nous avons travaillé avec le préfet suite aux semaines chaudes sur Montceau et Sanvignes au sein d’un groupe opérationnel de travail pour analyser ces événements.
« de jeunes adultes qui se regroupent venant de plusieurs villes. Ce n’est pas un phénomène de quartier. Des jeunes qui s’excluent, du système scolaire, des règles élémentaires avec des consommations d’alcool et de cannabis.
Ce constat montre qu’il faut éviter les zones de non-droit. Tenir le quartier visible. Dans la cité Blum, nous alertons depuis des années… Il faut que des voitures brûlent pour que ça bouge ! »
Concernant les caméras de surveillance, il faut se relier au central, au poste montcellien, un budget de 80 000€. « Pas de miracle au niveau des financements. On est sur les mêmes crédits que les VIF. Entre le discours et les moyens, il y a un léger décalage ».
Les assurances
Suite aux émeutes, les assurances ont revu leurs tarifs. La ville de Sanvignes payait 29 000€ avant les événements et doit régler désormais 59 000€ avec une franchise de 2 millions en cas d’émeutes. Cette situation explique que certaines villes ne peuvent plus assurer en totalité leurs bâtiments, renoncent aux réparations et suppriment des activités.
J.L Pradines