Ils étaient environ 130 convives réunis ce dimanche 12 octobre  à La Trèche, à Sanvignes-les-Mines, pour le traditionnel repas des vendanges organisé par l’association La Vigne. Un rendez-vous incontournable de l’automne sanvignard, mêlant terroir, travail collectif et convivialité.

Sous la présidence de Pascal Treuillet, l’association a célébré la fin d’une année de travail intense à la vigne. Cela représente près de 600 heures de travail, réalisées par une quarantaine de passionnés. Le président a rappelé que l’an dernier, il n’y avait pas eu de récolte, la météo ayant anéanti les espoirs des vendangeurs. Cette fois, dame nature s’est montrée un peu plus clémente : 740 kilos de raisin récoltés en deux petites heures, suivies d’un casse-croûte de deux grosses heures. Petite récolte, certes, mais un bon taux de sucre à 11,9°, promesse d’un millésime de qualité.

Le président a également eu une pensée émue pour Annie Faguet et Gérard Dubuis, adhérents disparus, ainsi que pour les membres absents pour raisons de santé. 300 euros de dons ont été recueillis auprès des convives, et la tombola organisée dans l’après-midi a permis de récolter 300 euros supplémentaires. De belles sommes qui témoignent de l’esprit solidaire et chaleureux qui anime les membres de La Vigne.

Avant de passer à table, Pascal Treuillet a tenu à rendre hommage à Colette et Jojo Thibert, véritables piliers de la réussite du repas. Voilà 25 ans qu’ils veillent sur chaque détail de cette journée. Leur fidélité et leur exigence bienveillante font de ce rendez-vous un moment unique.

Les invités ont ensuite savouré un menu typiquement bourguignon : terrine de lapin, paleron de bœuf confit, crapiaud et son fagot de haricots, assiette fromagère et entremet aux fruits rouges avec son coulis. Le tout accompagné de Grisou, de vins de Bourgogne et d’un crémant servi en clôture.

L’après-midi s’est poursuivie sur la piste de danse, dans une ambiance festive, animée par Gilles Pichard à la sono. Les convives ont dansé jusqu’en soirée preuve que la tradition des vendanges à Sanvignes reste bel et bien vivante.

 

Nicolas Gidaszewki