C’est au cours d’une conférence de presse, tenue en compagnie de deux colistiers, que la tête de liste du P.S. : Lionel Magnin, a expliqué les raisons qui l’avaient poussé à constituer une liste.

 

 

 

 

 

« Nous aurons donc la ferme intention de proposer à la population valloirienne, une véritable alternative politique socialiste novatrice et dynamique, en poursuivant les bons projets, en bonifiant les autres tout en combattant toutes idées libérales et inégalitaires de la droite » a conclu M. Magnin, près avoir exposé qui il est, quelques grandes lignes de son programme et donc expliqué pourquoi cette liste.

 

Se qualifiant lui-même de « candidat pas le plus connu de tous ceux qui se présentent » il a rappelé ses origines valloiriennes. Il est né à Saint-Vallier, dans une famille qui avait fondé la tuilerie Balle, y a tout le temps vécu à l’exception du temps passé pour ses études de gestion des entreprises et d’économie politique  mais  a « fait le choix affectif de revenir dans notre ville« .

 

Puis, d’expliquer le pourquoi de cette liste, cette volonté « à ne pas participer à une liste d’union avec le communiste et maire sortant : Alain Philibert ». Ces raisons ? « La scission entre le parti communiste et le PS de Saint-Vallier résulte des négociations qui auront été âpres et difficiles, dans une climat de défiance qui ne laissait pas présager d’un travail collaboratif et efficace pour le mandat qui se présente« . Et de préciser sa pensée : « je ne pouvais me résoudre à voir notre contingence à presque 50% par rapport au mandat actuel. Cette proposition ne permettrait pas de pouvoir suggérer, travailler, conseiller, orienter  tel que pouvoir le faire le parti socialiste dans une véritable liste d’union ». De fait, pour lui et ses colistiers, cette représentation « ainsi anémiée, ne nous semblait pas correspondre à la réalité politique locale eu égard aux résultats des dernières élections fussent-elles présidentielles ou législatives« . Pour lui donc, il s’agit avant tout d’un « combat idéologique et non pas de personnes« …

 

Et de bien insister que le fait que « cet affranchissement permettra de mettre en application une politique de gauche, mise en oeuvre par une liste socialiste et de sensibilité de gauche » qui, dit-il, poursuivra le travail réalisé par ses élus… 

 

A ce moment, il a levé quelque peu voile sur un des aspects de sa campagne : la sécurité, plus précisément. A la question de ce qu’ils pensent faire pour lutter contre les faits délictueux (tels que les braquages de commerces), il répond : « nous mettrons en place une police municipale (refusée par les communistes) qui sera chargée non seulement d’assurer une démarche sécuritaire  mais aura aussi pour objectif de travailler en amont par le biais d’une véritable politique de prévention… » Une police qui, selon lui, devra assurer la sécurité des sorties des écoles, régler les conflits dans les établissements municipaux, intervenir dans les conflits de personnes de premier niveau… Un souhait, toujours selon lui, partagé par la police nationale !

 

La date de présentation de cette liste n’est pas définitivement arrêtée mais on sait déjà que celle-ci aura lieu cette semaine et qu’elle tiendra quatre réunions publiques à thème au cours desquelles seront abordées les questions suivantes : le commerce (avec dans l’idée de favoriser les circuits courts), l’aménagement public, l’aide aux écoles, le soutien au tissu associatif, l’assainissement, la voirie, le développement économique (accueil d’entreprises) etc.

 

Etaient présents à cette conférence de presse, deux de ses colistiers : Martine Durix et Jacques Racouchot.

 

Annabelle Berthier