C’est à la mairie, que Jean-Claude Lagrange et son équipe : liste « Sanvignes Horizon 2020 » a tenu sa dernière réunion de campagne ; une réunion placée sous trois thèmes : la famille, le social et la santé.

 

« C’est notre dernier rendez vous :celui de la mobilisation au terme de 4 mois de campagne où le Vivre ensemble a été le fil conducteur… » a dit, en substance, le maire sortant qui a salué l’engagement de son équipe : « nous sommes prêts à travailler!!! »

 

Dans la foulée, il a passé la parole à Marie-Pierre Filleux dont le discours s’est articulé autour de deux grands axes : la petite enfance et les seniors. « La crèche accueille 48 enfants depuis trois ans… on a augmenté de 5, le nombre de places, ce qui porte à 10 de plus, le nombre d’enfants accueillis… En plus, nous l’avons ouverte aux enfants différents et la CAF, au niveau national, réfléchit à prendre exemple sur nous pour généraliser cette formule à tout le pays… Avec l’Espace Loisirs, la crèche, les écoles, le collège… la ville offre des services qui expliquent l’attractivité de Sanvignes… »

 

Au sujet des personnes âgées, elle a abordé la question de la résidence, devenue propriété de la ville après règlement des loyers ! Ce qui a amené M. Lagrange à expliquer que, jusqu’ici, la ville était locataire de l’OPAC mais que désormais, ce sera à la commune de la gérer. « Nous ne paierons plus de loyers pour des logements vides » a-t’il expliqué. De fait, et c’est Mme Filleux qui en avait déjà parlé : « la demande a beaucoup évolué en 40 ans, date de la construction de cet équipement. A l’époque, la moyenne d’âge des entrants était de 63 ans, mais aujourd’hui, elle est de 83… L’évolution de l’habitat a rendu possible le maintien à domicile beaucoup plus longtemps et c’est un bien… » Rebondissant sur cette question : M. Lagrange a bien insisté sur le fait que les services à la personne (notamment le portage de repas à domicile) seraient bel et bien maintenus mais encore améliorés…

 

En ce qui concerne la santé, il est revenu (et on comprend pourquoi), au docteur Samir Taybloui, responsable du services des Urgences de l’hôpital, d’évoquer ce sujet. « Le tissu de professionnels de santé de la ville est bon avec deux généralistes, deux dentistes, un kiné, deux pharmaciens etc. mais on sait aussi que la réforme du Numérus Clausus (nombre de praticiens formés chaque année au plan national) n’aura pas d’effets avant 2020… » Là, arriva la question de l’installation de nouveaux professionnels de santé : « pour la première fois, nous avons réuni l’ensemble des professionnels de la santé de la ville… Ils vont étudier un projet de maison médicale qui sera soumis à l’Agence Régionale de Santé…Un tel projet ne peut que venir d’eux… » Une prise de position partagée par le maire : « on ne fera pas émerger un bâtiment si les professionnels de santé n’ont pas envie de travailler ensemble… 

 

 

 

Annabelle Berthier