la ville de Saint-Vallier compte quelques 6992 inscrits sur les listes électorales, répartis sur 8 bureaux de vote.

 

A Saint-Vallier trois listes s’affrontaient pour ces élections municipales : celle du maire sortant Alain Philibert, communiste, une liste socialiste conduite par Lionel Magnien et une liste droite républicaine menée par Denis Beaudot.

 

 

Sur 6992 inscrits, se sont exprimés 4126 votants soit une participation 59.01% (205 votes nuls soit 2.93%)

 

Alain Philibert l’emporte donc dès le premier tour avec 58.07 % des voies. Denis Beaudot avec 26,63 % et Lionel Magnien ne parvient qu’à 15.30 % des suffrages.

 

 

Alain Philibert, avant d’aller rejoindre la petite fête préparée en son honneur par son équipe de campagne, s’est exprimé sur ces résultats et a tenu à remercier « très sincèrement les 2277 électeurs qui ont fait confiance à notre équipe. C’est une belle victoire, pas seulement pour moi, mais pour mes colistiers qui ont été à fond dès le premier jour et aux services de la ville grâce auxquels la politique de Saint-Vallier est une réussite. Ce fut une campagne assez rude, surtout à gauche, mais nous avons réussi à convaincre nos concitoyens, qui nous connaissent depuis longtemps et qui savent ce que nous avons déjà accompli ici. Donc, encore merci à tous, et en particulier à Christian Tramoy, mon directeur de campagne ».

 

Au cours de la fête qui a suivi, Alain Philibert a été longuement ovationné par ses fidèles qui, en plus du ban bourguignon, lui avaient réservé une surprise de taille en le coiffant d’une couronne et d’une cape bien rouge : le sacre du printemps pour le roi de la soirée !

 

 

Lionel Magnien, joint par téléphone, a déclaré :

« je tiens à féliciter Monsieur Philibert pour sa victoire et à remercier les électeurs qui ont voté pour notre liste.
Nous serons deux à siéger au conseil municipal et nous nous emploierons à construire une opposition constructive. Cette élection, même si notre résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances, marque un premier pas dans la construction d’une force politique à Saint-Vallier.

 

Nous devons également considérer les résultats en Saône et Loire, par exemple la défaite à Chalon dès le premier tour, comme une sanction évidente sur le plan national et il est clair que nous allons, au parti socialiste, devoir analyser sérieusement ce mouvement ».