« Des semaines, des mois que celles et ceux que l’on appelle les Députés Frondeurs ont laissé croire à leurs électrices et leurs électeurs qu’ils voulaient mettre un terme à la politique menée par François Hollande, Manuel Valls et le Gouvernement.

Mais, comme le chantait Dalida, «paroles, paroles». Les Députés Frondeurs resteront des Députés Trompeurs et donc Menteurs. Rois du grand écart entre leurs positions gauchistes chantées sur le terrain, pour ensorceler leurs électrices et leurs électeurs à la manière du serpent Kaa, et leur comportement à l’Assemblée Nationale où ils se sont exprimés, avec une abstention collective, peu glorieuse et certainement pas courageuse.

Quand on est invité à un vote de confiance et que l’on a un peu de profondeur politique, on accorde sa confiance ou on ne l’accorde pas. On ne se réfugie pas dans l’abstention, pour faire croire au Premier Ministre que, finalement, on le soutient à moitié et à ses électeurs qu’on les a entendus et que l’on a porté leur colère.

Cet art du grand écart est un des premiers ferments du vote populiste et donc du vote extrême.

Les Frondeurs étaient seulement des Trompeurs et ils sont donc aussi des Menteurs.

Ils vont avoir du mal à se justifier auprès de leurs militants, auprès de leurs électrices, de leurs électeurs qui ont reçu leur feuille d’impôt sur le revenu.

Ces impôts là, qui ont considérablement augmenté, ont bien été approuvés par les Frondeurs qui déjà avaient trompé le peuple, en approuvant des mesures d’austérité qui assomment les classes moyennes.

Que les rois de la fronde prennent garde. Car la fronde pourrait rapidement se transformer en boomerang. »

Jean Paul ANCIAUX
Président de l’UMP 71