« Alors que les autorités japonaises viennent d’autoriser l’opérateur HEPCO à redémarrer le réacteur de la centrale de TOMARI, les japonais sont de plus en plus opposés au nucléaire, malgré une censure « digne » de la Chine . La défiance de la population s’est accrue après que divers scandales aient éclaboussés le gouvernement et sa collusion avec l’autorité de « sûreté » nucléaire ( NISA) : pressions sur les employés pour intervenir en faveur de l’énergie nucléaire, aliments contaminés en vente, informations d’alerte détournées, falsification de rapports….

Comme en France, le gouvernement japonais voudrait faire croire que FUKUSHIMA est une crise révolue. Or, la catastrophe ne fait que commencer. Il y aura le 11 septembre 6 mois que les 3 réacteurs de FUKUSHIMA échappent à tout contrôle et relâchent des quantités massives de radioactivité dans l’environnement. Le réacteur N°4 n’est toujours pas refroidi et TEPCO annonce la mise en place de chapiteaux en..plastique pour confiner la radioactivité. La technologie « de pointe » est impuissante.

FUKUSHIMA ce sont 8 millions de personnes contraintes de survivre en zone radioactive. C’est l’angoisse quotidienne d’avoir à se nourrir avec des aliments contaminés durant des milliers d’années.
Contrairement aux affirmations officielles, il y a autant de risques en France, essentiellement du fait du vieillissement des centrales.

Ne baissons pas la garde. Il faut sortir du nucléaire : c’est possible, c’est urgent.

En Saône et Loire, les antinucléaires continuent d’informer la population. Ils organisent, dans les mois à venir, une série de mobilisations.

•    le dimanche 11 septembre,  à partir de 9h 30, rassemblement sur la Place St Vincent à CHALON S/S à l’initiative d’ EELV (Europe Ecologie Les Verts)

•    le dimanche 11 septembre, à partir de 16h, rassemblement et concert à St Martin d’Auxy organisés par le Collectif antinucléaire de Saône et Loire

•    Mobilisation nationale et manifestation interrégionale le 15 octobre au BUGEY
à l’initiative du réseau  Sortir du Nucléaire.

La CAPEN soutient ces initiatives et appelle son réseau d’adhérents et d’associations à se mobiliser. »

Thierry Grosjean

CAPEN 71