Il a quitté la scène politique en juin 2015 alors que sa liste aux municipales en 2014 avec « Un nouveau visage pour Saint-Vallier » obtenait 15.30% des voix, laissant ainsi la victoire dès le premier tour à Alain Philibert (58.07%). Lionel Magnin, pour des raisons personnelles, décidait de démissionner à la fois de son poste de conseiller municipal et de secrétaire de la section du parti socialiste à Saint-Vallier.

 

 

Martine Durix lui succédait à la section du PS local et Thierry Mallot, troisième sur la liste électorale, entrait au conseil municipal. Depuis, effectivement, même si Lionel Magnien a conservé son poste de secrétaire fédéral du PS en Saône-et-Loire, il avait disparu des écrans radar de la vie politique sur Saint-Vallier, lieu où il réside toujours.

 

 

Or, en septembre 2016, Martine Durix claquait la porte du PS et quittait son poste de secrétaire de section. Qu’allait-il advenir des socialistes à Saint-Vallier ? « Il faut reconnaître que la section était en décrépitude. Avant mon départ, on comptait trente-cinq ou trente-six membres, aujourd’hui nous sommes à moins d’une dizaine » explique Lionel Magnin, qui tout naturellement a repris du service et, depuis mi-décembre, occupe à nouveau le poste de secrétaire de la section PS à Saint-Vallier.

 

 

Cadre à l’OPAC et fervent supporter de Arnaud Montebourg avec qui il a mis en place les premières primaires du PS dans le département avant les présidentielles de 2012, Lionel Magnin revient essentiellement « pour reconstruire quelque chose à Saint-Vallier avec le PS » mais « sans ambition personnelle ». Il ajoute : « Je suis de retour tout doucement ».

 

 

Quant aux primaires qui auront lieu les 22 et 29 janvier prochains « c’est surtout Thierry Mallot qui en a la charge ». Avec deux bureaux à mettre en place, l’un salle Gambetta, l’autre salle Zizzutto aux Gautherets.

 

 

Jean Bernard