Une délégation de la section locale du Parti Communiste Français, composée d’André Gillot, Elisabeth Marchand et Bruno Silla, a rencontré les salariés en grève sur le parking de l’entreprise vendredi dans l’après midi.

Selon Bruno Silla « au cours d’une prise de parole sur le contexte économique et politique du groupe Terex, il a été souligné l’absurdité du refus de la direction de négocier avec les représentants du personnel. En effet Terex Coporation, troisième constructeur mondial  de grues, de porte-conteneurs et autres matériels de levage, emploie environ 4500 salariés et a des possibilités financières très importantes.  Le groupe Terex, basé aux USA, s’est constitué depuis plusieurs années en rachetant des nombreuses sociétés familiales nationales qui ont gardé leur nom d’origine pendant quelque temps pour ensuite laisser uniquement le nom de Terex. Comme à Saint-Vallier avec PPM (Potain-Poclain-Matériel) en 1995.

Si le directeur M. François Truffier n’a pas le pouvoir de négocier, le PDG de Terex Corporation, M. Ronald De Feo, lui a ce pouvoir et il peut à tout moment le déléguer à ses subalternes. Avec un salaire annuel de plus de 2 millions de dollars, M. De Feo aurait du mal à justifier le refus de négocier une augmentation des salaires des ouvriers en grève. Le chantage à la délocalisation, en Italie ou en Allemagne, est scandaleux et méprisant pour les salariés et les élus locaux. Le pouvoir politique doit intervenir et faire respecter la souveraineté nationale, même si M. François Jourdan, vice-président marketing Monde de Terex Cranes  a affirmé « Nous nous positionnons ainsi en constructeur mondial, en rien attaché à un pays ». Les groupes multinationaux vont-ils continuer à faire la loi ? Une autre société est possible, l’alternative au système capitaliste est possible, la lutte des classes n’est pas terminée.«