«Humeur du lundi» (section PS de Saint-Vallier)
"Cela aurait pu être pire..."
Comme toutes les semaines, retrouvez le billet d’humeur de section P.S. de Saint-Vallier :
« La France comptait 8,2 millions de pauvres en 2009, c’est à dire en dessous du seuil de pauvreté fixé à 60% du salaire médian selon le laboratoire des inégalités, soit une augmentation de 20% depuis 2002. Ces chiffres ont été donnés semaine dernière. Mais la situation serait bien pire en 2011, selon le Président de la Croix Rouge Française, qui estime que non seulement les pauvres sont de plus en plus nombreux, mais sont également de plus en plus pauvres. En outre, il souligne que bon nombre de personnes, cadres, commerçants, petits artisans sont aujourd’hui en situation de pauvreté alors que rien ne pouvait le laisser présager il y a deux à trois ans.
Toujours selon Julien LAUPRETRE, il y a de plus en plus de travailleurs pauvres et une progression de la misère chez les jeunes Français.
Que peut-on dire de plus ?
Qu’il y aura « toujours des pauvres et des riches » comme Henri GUAINO ? Non, mieux vaut se taire.
Qu’il « n’ y a pas de pauvre en France » comme Patrick BALKANY en… 2009.
Que « sans les mesures exceptionnelles prises, le taux aurait été plus élevé » comme l’affirme Roselyne BACHELOT.
Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles et que la pauvreté augmente, que la délinquance s’amplifie, que la dette publique s’enflamme, que la santé soit de moins en moins accessible, de même pour la justice… tout cela ne peut et ne doit être imputé au gouvernement. Peut être devrions nous simplement les remercier d’accompagner et de minimiser la sénescence irrémédiable de la société…
Quoi que l’on puisse dire, quoi que le gouvernement puisse évoquer comme excuses ; notre république souffre et les Français sont de plus en plus pauvres. C’est un fait. Et le pouvoir actuel a été élu pour trouver une solution à ces maux. Il ne l’a pas fait. C’est un échec et rien d’autre.
A méditer... »
3 commentaires sur “«Humeur du lundi» (section PS de Saint-Vallier)”
bonjour
j’aimerais vraiment lire un état des lieux locaux ! l’hôpital, la centrale, Terex … vraiment il n’y a aucun sujet qui peut interpeler un élu socialiste chez nous????
Bonjour,
« …C’est un échec et rien d’autre. A méditer… »
Belle conclusion… Elle me rappelle celle d’un certain 21 avril au soir…
L’échec de la politique conduite en ce temps fut, pour le PS, bien plus cuisant…
La critique est facile, l’art est plus difficile!
Brillants tribuns de Saint Vallier, osez mettre vos solutions en face de chacune de vos critiques.
Figurent-elles dans le programme des divers candidats à vos « primaires ». Si oui, clamez les!
Je n’en vois mention dans aucun propos (par ordre alphabétique) de MM. Hollande, Montebourg et autres Valls… ni chez les dames d’ailleurs, fut-ce Martine ou Ségolène…
Peut-être que les élus territoriaux départementaux ou régionaux vous inspireront… Vous savez, la hausse des impôts…
Pour en finir, je partage l’avis et la question de Laurent.
Attendons la réponse.
Jean-Michel 71
« Précarité » : le mot a envahi aujourd’hui l’ensemble du discours, qu’il soit politique, économique, social, médiatique. Il tend à se substituer au terme de « pauvreté », et même à se banaliser, comme s’il s’agissait d’une réalité naturelle………
La précarité commence à gagner du terrain sur celui de « pauvreté », et qu’on l’utilise lorsqu’il s’agit de désigner des préoccupations relatives à l’emploi : des personnes qui sont menacées de chômage, d’autres qui y sont déjà, et qui ne sont pas nécessairement des « pauvres » au sens étroit du terme. Puis on s’aperçoit progressivement que la précarité dépasse peu à peu la seule problématique de rupture d’un contrat de travail ou d’une perte d’emploi, mais désigne aussi une grande partie des salariés : ceux qui sont confrontés à des contrats à durée déterminée, souvent courte, à des contrats intérimaires, et même, dans l’entreprise, ceux qui n’ont pas de difficultés d’emploi, mais dont les conditions de travail sont très mauvaises.
Aujourd’hui le désintérêt des industriels envers les conditions de vie des employés est identique à l’indifférence de la bourgeoisie libérale du 19e siècle envers le prolétariat de l’époque « .