« Les amateurs de films à suspens ont été servis depuis quelques jours avec le mélodrame des accords entre Le Parti Socialiste et Europe Ecologie les Verts au sujet des élections présidentielle et législative du
printemps prochain.

Après de multiples rebondissements, des prises de position changeantes et souvent contraires, voilà qu’en
quelques heures, tout rentre dans l’ordre. En un instant, les sujets polémiques seraient devenus des sujets consensuels avec un accord pour se mettre d’accord sur le fait qu’on n’est pas vraiment d’accord.
De bonnes raisons alors de se partager le territoire pour nourrir les appétits des futurs candidats aux
législatives.

Les verts ont agité le chiffon rouge du nucléaire pour faire monter la pression, comme c’est devenu leur habitude. Au Conseil Régional de Bourgogne, c’est leur seul cheval de bataille, leur seul argument politique, leur seul motivation. On attend d’ailleurs avec impatience la prochaine session régionale pour apprécier sur le terrain les conséquences politiques d’une telle mascarade.

Par ailleurs, On peut s’interroger quand un candidat à la présidentielle n’est pas capable de rester ferme sur les décisions internes à son parti. S’il était Président de la République, comment ferait François Hollande pour tenir dans les difficiles négociations diplomatiques ?

Pour l’heure, sur les territoires, chez les socialistes, c’est le grand chambardement. On lance des petites
opérations politiciennes pour ne pas être victimes d’un accord précipité qui semble faire plus de perdants que de gagnants.

Certains se comportent en candidat un jour et se retrouvent écartés un autre jour…

Les socialistes doivent être verts de rage de cette aventure à l’eau de rose…« 

Gérald GORDAT
Conseiller Régional UMP de Bourgogne