« Mai 2012 doit être aussi beau que mai 81 ! »

Près de 400 personnes ! La salle du Moderne à Montchanin était trop petite, ce mercredi soir, pour accueillir tous ceux, militants ou sympathisants, qui voulaient entendre le message du candidat François Hollande. Un message que l’on pourrait résumer en une phrase « Il faut que mai 2012 soit aussi beau que mai 81 ! »

Axée sur l’industrie, cette journée de campagne en Saône-et-Loire du candidat socialiste s’est donc conclue par une réunion publique où l’on a beaucoup entendu parler de redressement de la France, d’envie de lui redonner sa fierté…

« La gauche n’est pas seulement là pour battre la droite, elle est là pour enchanter les français… Nous n’avons pas le droite de perdre !… » Et de brosser le portrait de la France d’aujourd’hui : »après 5 ans de Sarkozysme, jamais notre endettement n’aura été aussi élevé, jamais les violences aux personnes n’auront été aussi nombreuses, jamais, depuis que les statistiques existent, on a connu un taix de chômage de 10%... »

Si le président sortant est bien l’homme à battre, François Hollande a tout de même alerté : « ne vous fiez pas aux sondages… ce qui m’importe le plus c’est l’extrême droite, il va y avoir des votes de colère, de déception… l’élection présidentielle va se jouer au premier tour… » Suivi de cet appel à la mobilisation de tous !

Restaurer la justice sociale, territoriale, fiscale etc. figurent parmi les engagements du candidat ; un candidat qui mise sur la jeunesse : la qualité de l’éducation, de la formation, de la qualification… bref : « il mise sur l’avenir ! »

Reprenant quelques grandes réussites à mettre à l’actif de François Mitterrand et à Lionel Jospin (en matière d’emploi pour ce dernier), François Hollande s’est aussi voulu rassurant : « la gauche c’est le changement sans crainte, sans peur… »

Un discours qui s’est achevé dans un tonnerre d’applaudissements et le candidat, littéralement happé par la foule, a eu bien du mal à quitter la salle.

Autour de lui, nombre d’élus socialistes et responsables politiques de la région : François Patriat, sénateur et président du conseil régional, Arnaud Montebourg, député et président du conseil général, Christophe Sirugue, député-maire de Chalon-sur-Saône, Didier Mathus, député-maire de Montceau, Philippe Baumel, vice-président du conseil régional et de l’UNESR, Thomas Thévenoud, vice-président du conseil général, Jean-Claude Lagrange, président de la CMCU, André Billardon, maire du Creusot, Rémy Rebeyrotte, maire d’Autun, Jérôme Durain, secrétaire fédéral du PS, etc.